.: ABC du Vin :.
Appellations et Crus classés
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Château de Villegeorge

Catégorie de l'appellation
Classement Cru Bourgeois du Médoc
Date du classement 13/09/1932 Cru Bourgeois Exceptionnel, 03/03/1966 Cru Grand Bourgeois exceptionnel, _/_/1978 Cru Grand Bourgeois exceptionnel, 17/06/2003 Cru Bourgeois Supérieur
Carte Haut-Médoc
Caractéristiques géographiques
Pays France
Région Bordelais
Sous-région Médoc
Commune(s)
  • Avensan.

Sol Graves
Superficie (ha) 15
Climat Océanique
Couleurs et cépages
Couleur(s) Rouge
Encépagement Merlot, Cabernet-sauvignon
Production (hl)
Dégustation
Type de vin
Température de service
Garde potentielle
Autres informations
Appellation(s) rattachée(s) Haut-Médoc
Appellation(s) de repli(s)
Site internet Site de la propriété ou du propriétaire
Caractéristiques
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Présentation :
Domaine de 18 hectares situé à l'est de la commune d'Avensan sur la route rejoignant Margaux.
Le vignoble de 12 hectares (56 % Cabernet-sauvignon, 44 % Merlot) est installé sur un sol de graves.
Passé de 11 à 15 puis 17 hectares lors des différents classements. La superficie du vignoble est redescendue à 12 hectares en 2007.
Le vignoble est disposé sur des parcelles souvent soumises au gel.
Le domaine tire son nom du lieu-dit ou d'un ancien village absorbée au 19ème siècle par la commune d'Avensan.

Histoire :
Le domaine fut probablement créé dans la seconde moitié du 19ème siècle. Il est cité pour la première fois dans Bordeaux et ses vins d’Édouard Féret en 1868. Son propriétaire est alors un monsieur Tayau.
En 1871, Marcelin Clauzel (1824-1903) achète le domaine de Villegeorge qui possède alors une superficie de 63 hectares et un vignoble de 15 hectares planté avec 75 % de Cabernet-sauvignon.
Marcelin Clauzel est un des fils de Benjamin Clauzel (1794-1866) qui avait fait fortune aux Antilles et fut le propriétaire du château Citran à compter de 1832.
En 1888, Marcelin Clauzel (1824-1903), suite au décès de sa mère, Marie-Félicie Clauzel née de Boyrie (1803-1881), sépare du château Citran, une centaine d'hectares de ses frères et soeurs qui, eux, restent groupés dans la société civile du château Citran. Les vins sont alors commercialisés pour les deux domaines sous l'étampe Château Citran.
Suite à la crise phylloxérique, le domaine des Bruyères, d'une superficie de 200 hectares consacré à l'agriculture et à l'arboriculture, est joint à la propriété.
Suite au décès de Marcelin Clauzel, sa veuve Léonice Clauzel née Gastel (1838-1929) conserve la propriété des différents domaines : Citran, Haut-Galan, Saint-Genès, Villegeorge et peut-être le château Laudère.
Après le décès en 1929 de Léonie Clauzel, le château Villegeorge est repris par deux de ses enfants : Jeanne Clauzel (1867-?) épouse d'Albert Bourdillon (1860-1927) et Louis Clauzel (1873-1942) qui l'exploitent depuis au moins 1921.
En 1932, le domaine est classé cru bourgeois supérieur exceptionnel. C'est le seul cru classé dans cette catégorie qui n'appartiennent pas à une appellation communale.
Après la seconde guerre mondiale, le domaine est la propriété d'Armand Clerc, également propriétaire du château Duplessis.
Entre 1960 et 1965, La Société des Grands Crus Réunis se porte acquéreur des différentes propriétés d'Armand Clerc. L'un des actionnaires de cette société est Lucien Lurton.
En 1966, lors du palmarès établi par le syndicat des crus bourgeois du Médoc, le château de Villegeorge est retenu dans la catégorie cru grand bourgeois exceptionnel
En 1973, Lucien Lurton devient l'actionnaire majoritaire de cette société.
En 1978, le château de Villegorge conserve son rang dans le palmarès des crus bourgeois du Médoc.
En 1984, Marie-Laure Lurton, œnologue, rejoint son père et à compter de 1986 elle vinifie les différentes propriétés appartenant à son père.
En juillet 1992, Marie-Laure Lurton hérite du château Villegeorge et des châteaux Duplessis et la Tour de Bessan.
En 1994, Thierry Reyne devient chef de culture du domaine.
En 1996, Jean-Luc Bregille devient le maître de chais.
En 1997, le cuvier est rénové et agrandi et une station d’épuration des effluents est construite. Le second vin porte alors le nom de Domaine Peyremorin du nom d'une propriété reprise en même temps que le château Villegeorge à Armand Clerc.
En 1999, Émilie Roullé, ingénieur agronome, devient la responsable technique du domaine.
En 2001 est mis en place un marquage des bouteilles permettant la traçabilité, à compter du millésime 1999.
Le 17 juin 2003, le château Villegeorge intègre la catégorie des crus bourgeois supérieurs lors du classement des crus bourgeois du Médoc. Classement annulé en février 2007 par la cour administrative de Bordeaux suite à l'appel de 77 châteaux non retenus.
La même année, le domaine obtient la certification Terra Vitis pour la conduite en protection raisonnée du vignoble.
En 2007, une partie du vignoble du château Villegeorge est transféré au château la tour de Bessan faisant passer la superficie de celui-ci de 16,91 hectares à 32 hectares et ramenant celle de château Villegeorge à une douzaine d'hectares. Dans le même temps des travaux d'agrandissement du chai à barriques et de modernisation de la réception des vendanges sont réalisés.
En 2011, le second vin du domaine est rebaptisé Étoile de Villegeorge et ce à compter du millésime 2009.
L’œnologue conseil du domaine est Jacques Boissenot.

Les vins :
Le second vin porte le nom de : L'Etoile de Villegeorge. Existe depuis le millésime 2009.
Il s'appelait auparavant : Domaine Peyremorin et/ou Reflet de Villegeorge (au moins depuis le millésime 2000).
Densité moyenne de plantation : 6660 à 7760 pieds/ha selon les parcelles.
Vendanges manuelles et mécaniques.
Rendement moyen : 45 hl/ha.
Elevage de 6 à 24 mois en fût de chêne (25 % neuf).
Production moyenne : 540 hl/an.

Conditions de production du décret d'appellation :
  • Densité minimale de plantation : 6500 pieds/'hectare.
  • Pas de disposition concernant l'irrigation.
  • Rendement de base : 55 hl/ha.
  • Titre alcoométrique volumique naturel minimum: 11 %.
  • La concentration partielle des moûts de raisins par les techniques soustractives d'enrichissement est autorisée, elle ne peut pas dépasser 15 % du volume du moût de départ.
  • Titre alcoométrique volumique total maximal après enrichissement : 13 %.
  • Teneur maximale autorisée en sucre résiduel : 3 g/L.
  • Élevage au minimum jusqu'au 31 mai de l'année suivant la récolte.
  • Commercialisation possible à compter du 15 juin.
  • Dernière modification: 3 Septembre 2013
    Éditeurs: Sylvain Torchet
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