Présentation :
Vin pouvant être produit dans l'ensemble de l'aire d'appellation Bordeaux soit environ 500 communes pour une superficie de 115000 hectares (14 % de la superficie du vignoble français et 10 % de la superficie du département de la Gironde). En réalité, le Crémant de Bordeaux est vinifié sur une centaine d'hectares seulement.
Le vignoble s'établit dans des limites correspondant approximativement à celle du département de la Gironde moins la forêt landaise.
Il est disposé sur des plateaux et des coteaux organisés autour d'un réseau hydrographique (Dordogne et Garonne principalement) débouchant sur l'estuaire de la Gironde et sa plaine alluviale.
Les sols sont essentiellement constitués d'un socle calcaire recouvert d'argiles, de graviers et/ou de sable.
Le climat est de type océanique.
Histoire :
La culture de la vigne pourrait remonter à l’époque romaine.
En 582, Grégoire de Tours (539-594), évêque de Tours mentionne l'existence de vignobles en Touraine.
Le vignoble s’est développé de manière certaine dès le Moyen-Âge avec les Comtes d'Anjou dont le plus ancien connu, Saint-Lézin (540 ?-610?) fut également évêque d'Angers et par les moines de l’abbaye bénédictine Notre-Dame de Fontevraud fondée en 1101 par Robert d'Arbrissel (1047-1117) et les autres monastères situés sur les rives même de la Loire et autour d'Angers.
A partir du 12ème siècle, le vignoble se développe grâce aux différents monastères.
La montée sur le trône anglais d'Henri Plantagenêt (1133-1189), comte d’Anjou, sour le nom d'Henri II d'Angleterre va entraîner un essor du vignoble grâce à la demande de la noblesse anglaise.
Malgré la guerre de Cent ans (1337 à 1453), le vignoble va continuer à se développer grâce aux ducs d'Anjou, le plus célèbre étant le Roi René (1434-1480).
Dès cette époque, les vins produits le long de la Loire sont exportés vers l'Angleterre et vers les régions voisines de la Bretagne et de la Normandie.
Dès le 16ème siècle, la Loire permet la diffusion des vins produits avec les achats des courtiers des Provinces Unies (Pays-bas) qui importe des vins blancs afin de transformer ceux-ci en eau-de-vie destinée aux pays riverains de la mer Baltique et de la mer du Nord (Allemagne, Russie, Scandinavie...).
Durant le 17ème siècle, le commerce avec les Provinces Unies est si florissant que la rivière Layon est canalisée pour permettre le transport des vins.
A compter de 1755, il existe à Ingrandes-sur-Loire une verrerie capable de produire des bouteilles en verre.
A la fin du 18ème siècle, la région de Saumur est devenue une zone viticole prospère où les vins tranquilles de première qualité sont exportés et les vins de deuxième qualité sont envoyés vers les régions d'Orléans et de Paris (Docteur P. Maisonneuve, L'Anjou, ses vignes et ses vins 1925-1926).
En 1811, Jean-Baptiste Ackerman (1790-1866), négociant originaire d'Anvers associé à Jean-Pierre Laurance, s'installe à Saumur pour acheter des vins de Touraine et d’Anjou pour le compte de maisons de Champagne.
En 1838, Jean-Baptiste Ackerman débute la commercialisation des premiers vins champagnisés (seconde fermentation en bouteille) de Saumur à l’occasion de l’Exposition industrielle et commerciale d’Angers.
Le succès rencontré va entraîner la création de plusieurs maisons spécialisées dans la production de vins effervescents issus de la méthode champenoise.
Le 27 juillet 1927, la loi du 6 mai 1919 relative à la protection des appellations d’origine défini la dénomination méthode champenoise pour les vins autres que les vins de Champagne rendus mousseux par la fermentation naturelle en bouteilles.
Le 4 juillet 1975, la loi n° 75-577 réserve l'emploi du mot Crémant aux vins mousseux et vins pétillants d'appellation d'origine.
Le 17 octobre 1975, l’appellation d’origine contrôlée Crémant de la Loire est créée.
En 2017, la superficie en production de l’appellation Crémant de la Loire est de 2280 hectares pour une production de 139000 hectolitres.
Les vins :
Crémant de Loire blanc :
Les vins sont obtenus par la méthode de la seconde fermentation en bouteille.
Vin a la robe pâle avec de légers reflets verts, à la mousse fine et persistante plutôt vif avec des arômes de fruits (abricot, pêche) et de fleurs blanches.
La rondeur du vin dépend du dosage de la liqueur d'expédition.
Température de service : 06-08 °C (43-46 °F).
Garde potentielle : 2 à 3 ans.
Accord(s) gourmand(s) avec ce vin sur le site www.101pairing.com. Crémant de Loire rosé :
Vin a la robe pâle avec de légers reflets verts, à la mousse fine et persistante plutôt vif avec des arômes de fruits et de fleurs.
La rondeur du vin dépend du dosage de la liqueur d'expédition.
Température de service : 06-08 °C (43-46 °F).
Garde potentielle : 2 à 3 ans.
Accord(s) gourmand(s) avec ce vin sur le site www.101pairing.com. Synthèse des conditions de production du décret d'appellation :
Densité minimale de plantation : 4000 pieds à l’hectare dans l’aire géographique de l’AOC Anjou ; 4500 pieds à l’hectare pour les AOC Cheverny et Touraine.Irrigation : interdite.Méthode de vendanges : vendanges manuelles obligatoires. Crémant de Loire blanc :
Encépagement : Cabernet franc, Cabernet-sauvignon, Chardonnay, Chenin, Grolleau, Grolleau gris, Orbois (Arbois), Pineau d’Aunis, Pinot noir.Richesse minimale en sucre des moûts : 144 g/L.Titre alcoométrique volumique naturel minimum : 9 %.Rendement visé : 74 hL/ha.Rendement butoir : 80 hL/ha.Assemblage : autorisé. Les cépages Cabernet-sauvignon et Pineau d’Aunis ensemble ou séparément représentent moins de 30 % de l’assemblage.Titre alcoométrique volumique acquis maximum : 12 %.Enrichissement : autorisé.Titre alcoométrique volumique total maximal après enrichissement : 11,6 % pour les vins de base, 13 % pour les vins mousseux en cas d’enrichissement du moût (après prise de mousse et avant adjonction de la liqueur d’expédition).Élaboration : par seconde fermentation en bouteilles de verre.Surpression : 4 bars minimum (mesure à 20°C).Tirage : à partir du 1er décembre suivant la récolte.Sucres résiduels : 24 g/L maximum si les vins de base n’ont fait l’objet d’aucun enrichissement, 5 g/L en cas d’enrichissement.Élevage : 9 mois minimum sur lies.Commercialisation possible : après un élevage de 12 mois minimum après la date de tirage.Commentaire : Les vins sont élaborés et commercialisés dans les bouteilles à l’intérieur desquelles a été réalisée la prise de mousse, à l’exception des vins vendus dans des bouteilles d’un volume inférieur à 37,5 centilitres ou supérieur à 150 centilitres. Crémant de Loire rosé :
Encépagement : Cabernet franc, Cabernet-sauvignon, Chardonnay, Chenin, Grolleau, Grolleau gris, Orbois (Arbois), Pineau d’Aunis, Pinot noir.Richesse minimale en sucre des moûts : 144 g/L.Titre alcoométrique volumique naturel minimum : 9 %.Rendement visé : 74 hL/ha.Rendement butoir : 80 hL/ha.Assemblage : autorisé. Les cépages Cabernet-sauvignon et Pineau d’Aunis ensemble ou séparément représentent moins de 30 % de l’assemblage.Titre alcoométrique volumique acquis maximum : 12 %.Enrichissement : autorisé.Titre alcoométrique volumique total maximal après enrichissement : 11,6 % pour les vins de base, 13 % pour les vins mousseux en cas d’enrichissement du moût (après prise de mousse et avant adjonction de la liqueur d’expédition).Élaboration : par seconde fermentation en bouteilles de verre.Les vins de base : sont issus d'une macération ou d'une saignée.Surpression : 4 bars minimum (mesure à 20°C).Tirage : à partir du 1er décembre suivant la récolte.Sucres résiduels : 24 g/L maximum si les vins de base n’ont fait l’objet d’aucun enrichissement, 5 g/L en cas d’enrichissement.Élevage : 9 mois minimum sur lies.Commercialisation possible : après un élevage de 12 mois minimum après la date de tirage.Commentaire : Les vins sont élaborés et commercialisés dans les bouteilles à l’intérieur desquelles a été réalisée la prise de mousse, à l’exception des vins vendus dans des bouteilles d’un volume inférieur à 37,5 centilitres ou supérieur à 150 centilitres.