Présentation :
Vignoble de coteaux situé essentiellement dans le département de la Côte-d'Or, disposé sur toute la partie ouest de la Côte de Beaune et dominant la côte de Beaune.
Le vignoble se réparti sur 22 communes de la Côte-d'Or et 7 communes de la Saône-et-Loire à une altitude comprise entre 280 et 450 mètres sur des sols généralement argilo-calcaires avec une exposition vers l’ouest.
Le vignoble débute après Corgoloin au nord et s'étend jusqu'à Chassey-le-Camp au sud et forme une bande de 5 kilomètres de large pour une trentaine de kilomètres de longueur.
Le vignoble est disposé entre 350 et 500 mètres d'altitude.
L'exposition est essentiellement vers l'ouest.
La séparation avec l'appellation Bourgogne Hautes Côtes de Nuits s'effectue au niveau de Magny les Villers.
Histoire :Ce vignoble se développa jusqu'à la crise phylloxérique, période d'une quarantaine d'années (1880-1920) où le vignoble souffrit du mildiou, de l'oïdium, du phylloxéra mais également d'invasion d'insectes (cochylis, eudémis, pyrale...), afin de produire des vins de consommation courante issus du cépage Gamay.
Les vins produits portaient le nom de vins d'arrière-côtes.
La superficie des vignobles des hautes côtes (Beaune et Nuits) atteint 5000 hectares en 1878.
Entre 1878 et 1910, le vignoble perd une partie de sa superficie pour atteindre 4200 hectares.
Le 18 septembre 1927, une décision des 33 délégués des associations viticoles bourguignonne modifie le nom commercial d’Arrière-Côtes en Hautes-Côtes.
Le 29 avril 1930, un jugement du tribunal civil de Dijon définissant la Bourgogne viticole (Yonne, Côte-d’Or, Saône-et-Loire et l'arrondissement de Villefranche-sur-Saône dans le Rhône) exclut de l'appellation le cépage Gamay et les hybrides. Ce qui exclut le vignoble des Hautes-Côtes.
Le 17 janvier 1932, un accord (dit de Meuilly) entre le Syndicat des grands vins, le Syndicat du commerce et l'Union syndicale des Hautes Côtes de Beaune et de Nuits crée la dénomination Bourgogne des Coteaux du Beaunois pour les vins issus du cépage Gamay.
En 1933, il ne reste plus que 1500 hectares de vignoble majoritairement planté en cépage Gamay.
En 1945, un instituteur de Meloisey (Côte d'Or), Étienne Kayser, relance un syndicat en Hautes-Côtes de Beaune et s’allie aux Hautes-Côtes de Nuits pour obtenir l'Appellation d’origine contrôle en replantant le vignoble avec du Pinot noir à la place du Gamay.
Après la seconde guerre mondiale, le vignoble sera replanté avec du Chardonnay et du Pinot noir essentiellement.
En 1957, la Cave du Rosé d'Orches est fondée.
Durant l’hiver 1958, les syndicats des Hautes-Côtes de Beaune et Hautes-Côtes de Nuits fusionnent pour former le Syndicat des viticulteurs des Hautes-Côtes de Beaune et de Nuits.
Le 4 août 1961, l'appellation d'origine contrôlée est obtenue.
En 1964, la Cave du Rosé d'Orches devient la cave coopérative des Hautes-Côtes.
En 1989, la cave coopérative des Hautes-Côtes absorbe les caves coopératives de Gevrey-Chambertin et de Pommard.
En 2020, la superficie en exploitation est d’environ 830 hectares.
Les vins :A noter que dans le décret du 16 octobre 2009, la mention rosé avait disparu au bénéfice de la mention Clairet.
Depuis les deux mentions peuvent être utilisées sans distinction.
Vin à la robe paille claire, aux arômes de fleurs blanches (aubépine, fougère), d’agrumes, de fruits (amande fraîche, citronnelle, noisette fraîche, pomme verte) dans sa jeunesse évoluant vers des notes fermentaires (beurre, brioche), miellées voir de sous-bois (truffe blanche) et empyreumatique.
Température de service : 10-12 °C (52-55 °F).
Garde potentielle : 3 à 5 ans.
Accord(s) gourmand(s) avec ce vin sur le site www.101pairing.com.Vin léger aux arômes de fruits (framboise, griotte) avec une note empyreumatique (café, grillé, noisette).
Température de service : 10-12 °C (50-54 °F).
Garde potentielle : 2 à 3 ans.
Accord(s) gourmand(s) avec ce vin sur le site www.101pairing.com.Vin à la robe sombre et aux reflets rubis, charpenté , aux arômes fruités (cassis, fraise, framboise griotte, groseille, mûre, myrtille, prunelle) évoluant vers des notes épicées (poivre), de réglisse, de sous-bois et parfois animales.
Température de service : 14-16 °C (57-61 °F).
Garde potentielle : 3 à 7 ans.
Accord(s) gourmand(s) avec ce vin sur le site www.101pairing.com.Conditions de production du décret d'appellation:Densité minimale de plantation : 4000 pieds à l’hectare.L'irrigation est interdite.Encépagement : Cépages principaux : Chardonnay, Pinot blanc.
Cépage accessoire (10 % maximum) : Pinot gris.Rendement visé : 66 hl/ha.Rendement butoir : 72 hl/ha.Richesse minimale des moûts : 170 g/L.Le cépage Pinot gris ne peut représenter plus de 30 % de l’assemblage.Titre alcoométrique volumique naturel minimum : 10.5 %.Enrichissement : Autorisé.Titre alcoométrique volumique total après enrichissement : 13 %.Teneur maximale autorisée en sucres résiduels : 3 g/L.L'utilisation de morceaux de bois est interdite à toute étape de la production ou de l'élevage.Élevage au minimum jusqu'au 1er mars de l’année suivant celle de la récolte.Commercialisation possible à partir du 15 mars de l’année suivant la récolte.Encépagement : Cépages principaux : Pinot noir, Pinot gris.
Cépages accessoires (15 % maximum) : Chardonnay, Pinot blanc.Rendement visé : 58 hl/ha.Rendement butoir : 66 hl/ha.Richesse minimale des moûts : 170 g/L.Titre alcoométrique volumique naturel minimum : 10,5 %.Enrichissement : Autorisé.Titre alcoométrique volumique total après enrichissement : 13,5 %.Teneur maximale autorisée en sucres résiduels : 3 g/L.L'utilisation de morceaux de bois est interdite à toute étape de la production ou de l'élevage.L'utilisation de charbons œnologiques (modification de la couleur) est interdite.Élevage au minimum jusqu'au 1er mars de l’année suivant celle de la récolte.Commercialisation possible à partir du 15 mars de l’année suivant la récolte.Encépagement : Cépage principal : Pinot noir.
Cépages accessoires (15 % maximum) : Chardonnay, Pinot blanc, Pinot gris.Rendement visé : 58 hl/ha.Rendement butoir : 66 hl/ha.Richesse minimale des moûts : 180 g/L.Titre alcoométrique volumique naturel minimum : 10,5 %.Enrichissement : Autorisé.Les techniques soustractives d'enrichissement (TSE) sont autorisées dans la limite d'un taux de concentration de 10 %.Titre alcoométrique volumique total après enrichissement : 13,5 %.Teneur maximale autorisée en sucres résiduels : 2 g/L.L'utilisation de morceaux de bois est interdite à toute étape de la production ou de l'élevage.Élevage au minimum jusqu'au 1er mars de l’année suivant celle de la récolte.Commercialisation possible à partir du 15 mars de l’année suivant la récolte.