Présentation :
Cette appellation comporte dix-sept climats classés Premier cru situés sur le coteau.
Histoire :Le 31 juillet 1937, un décret, publié le 11 août 1937 au Journal Officiel, accorde l’appellation d‘origine contrôlée aux vins de Puligny-Montrachet. L’encépagement prévu est pour les vins blancs : le Chardonnay et le Pinot blanc ; pour les vins rouges, le cépage Pinot noir et ses variétés (beurot, liébault et Renevey pendant 15 ans) mais il reste possible d’ajouter jusque 15 % de cépages blancs (Chardonnay, Pinot blanc et Pinot gris) dans l’encépagement. La richesse minimale en sucre des moûts est fixée à 178 g/L (196 g/L si ajout du nom d’un climat), le degré alcoolique minimale des vins est de 10,5 ° (11,5 ° si mention d’un climat) et le rendement maximal autorisé est fixé à 35 hL/ha (moyenne sur 5 ans).
Le 14 octobre 1943, un décret défini l’appellation premier cru pour des vins issus des climats sélectionnés par le Comité nationale des origines le 13 juin 1939 avec des conditions plus restrictives que pour l’appellation communale et pour les vins issus des climats grand cru : Bâtard-Montrachet, Bienvenues-Bâtard-Montrachet, Chassagne-Montrachet, Chevalier-Montrachet, Montrachet ne répondant pas aux conditions de production de leur appellation.
La mention premier cru est accordée à des vins possédant pour les vins blancs une richesse minimale en sucre des moûts de 196 g/L et un degré alcoolique minimum de 11,5 °, pour les vins rouges, une richesse minimale en sucre des moûts de 196 g/L et un degré alcoolique minimum de 11 °. Le rendement maximal étant fixé à 32 hL/ha. Les vins de l’appellation communale devant avoir une richesse minimale en sucre des moûts de 187 g/L (11 ° de titre alcoolique minimum) pour les vins blancs et de 189 g/L (10,5 ° de titre alcoolique minimum) pour les vins rouges.
Les vins : Production essentiellement en blanc.
Puligny-Montrachet premier cru blanc :
Vin gras à la robe or et aux reflets verdâtres dans sa jeunesse avec des arômes concentrés de fleurs blanches (aubépine) et de fruits (citron, noisette fraîche, pomme verte) avec des notes beurrées, miellées et minérales.
Température de service : 12-14 °C (54-57 °F).
Garde potentielle : 8 à 12 ans.
Accord(s) gourmand(s) avec ce vin Synonyme(s) possible(s) : Puligny-Montrachet premier cru Côte de Beaune.
Puligny-Montrachet premier cru rouge :
La production de l'appellation en rouge est de l'ordre de 3 %.
Vin à la robe rubis, assez nerveux dans sa jeunesse, présentant des arômes de fruits rouges (framboise, groseille) qui évoluent sur des notes animales (cuir, fourrure, musc) en vieillissant.
Température de service : 14-16 °C (57-61 °F).
Garde potentielle : 10 à 15 ans.
Accord(s) gourmand(s) avec ce vin Synthèse des conditions de production du décret d'appellation:Densité minimale de plantation : 9000 pieds/hectare.Irrigation : Interdite. Puligny-Montrachet premier cru blanc :
Encépagement : Chardonnay, Pinot blanc.Richesse minimale des moûts : 187 g/L.Titre alcoométrique volumique naturel minimum : 11,5 %.Rendement visé : 55 hL/ha.Rendement butoir : 62 hL/ha.Enrichissement : autorisé.Titre alcoométrique volumique total maximal après enrichissement : 14 %.L’utilisation de morceaux de bois est : interdite.Sucres résiduels : 3 g/L maximum.Élevage : minimum jusqu’au 15 juin de l’année suivant la récolte.Commercialisation possible à partir du 30 juin de l’année suivant la récolte. Puligny-Montrachet premier cru rouge :
Encépagement : Cépage principal : Pinot noir.
Cépages accessoires (15 % maximum) : Chardonnay, Pinot blanc, Pinot gris.Richesse minimale des moûts : 189 g/L.Titre alcoométrique volumique naturel minimum : 11 %.Rendement visé : 48 hL/ha.Rendement butoir : 56 hL/ha.Enrichissement : Autorisé.Techniques soustractives d’enrichissement : La concentration partielle des moûts de raisins par les techniques soustractives d'enrichissement (TSE) est autorisée, elle ne peut pas dépasser 10 % du volume du moût de départ.Titre alcoométrique volumique total maximal après enrichissement : 14 %.L’utilisation de morceaux de bois est : interdite.Sucres résiduels : 2 g/L maximum.Élevage : minimum jusqu’au 15 juin de l’année suivant la récolte.Commercialisation possible à partir du 30 juin de l’année suivant la récolte.