Bourgogne Côtes du Couchois

Présentation :
Appellation située dans le prolongement de l'appellation des Bourgogne Hautes Côte de Beaune mais appartenant à la cote chalonnaise sur la rive gauche de la rivière Dheune.
Vignoble de coteaux disposés sur un sol d’argile et de marnes sur socle calcaire à une altitude variant de 280 à 420 mètres, principalement orientés vers le sud à proximité de la ville de Couches au nord du département de la Saône-et-Loire.

Histoire :
Au début du 17ème siècle, les coteaux du Couchois sont couverts de vignes dont les principaux propriétaire sont les religieux d’Autun. Le commerce du vin est alors important de par la situation de Couches entre Autun et Beaune.
Après la Révolution française, le vignoble du Couchois perdure notamment en raison du développement de l’industrie au Creusot voisin.
Durant le 19ème siècle, le vignoble, grâce au développement du chemin de fer, fournit la région et parfois se diffuse jusqu’à Paris.
Après la crise du phylloxéra, le vignoble est replanté pour continuer à fournir le Creusot.
A la création des appellations d’origine contrôlée, à compter de 1935, le vignoble ne s’intègre pas et commence à péricliter.
En 1961, lors de la création de l’appellation Bourgogne Hautes Côtes de Beaune, les communes du Couchois ne sont pas retenues en raison de leur situation géographique dans le département de la Saône et Loire (hors du bailliage de Beaune).
En 1983, le syndicat des vignerons du Couchois est créé.
En février 1994, le comité régional de l’INAO propose de rattacher les communes du Couchois à l’appellation Bourgogne Hautes Côtes de Beaune pour les vins issus du cépage Pinot noir.
Le 30 avril 2001, l'appellation d'origine protégée est décernée uniquement aux vins rouges avec une superficie potentielle de 90 hectares.
En 2012, l’Union des Producteurs et Négociants de l’AOC Côtes du Couchois est créée.
En 2017, la superficie de l’appellation en production est de 8 hectares.
En 2021, la superficie en production de l’appellation atteint 38 hectares.

Les vins :
A la création de l'appellation en avril 2001, le rendement de base était de 48 hL/ha.
En 2009, il est porté à 60 hL/ha.


Vin à la robe colorée, fruité (cassis, griotte, mûre, myrtille) et tannique évoluant sur des notes tertiaires de champignon, épice ou fourrure.
Attendre 2 à 3 ans avant de consommer.
Température de service : 14-16 °C (57-61 °F).
Garde potentielle : 5 à 10 ans.

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Synthèse des conditions de production du décret d'appellation :

Densité minimale de plantation : 7000 pieds/ha.

L'irrigation est interdite.

Encépagement : Cépage principal : Pinot noir.
Cépages accessoires (15 % maximum) : Chardonnay, Pinot blanc, Pinot gris.

Rendement visé : 58 hl/ha.

Rendement butoir : 67 hL/ha.

Richesse minimale en sucre des moûts : 180 g/L.

Titre alcoométrique volumique naturel minimum : 10.5 %.

Enrichissement : Autorisé.

Les techniques soustractives d'enrichissement (TSE) sont autorisées dans la limite d'un taux de concentration de 10 %.

Titre alcoométrique volumique total maximum après enrichissement : 13,5 %.

Utilisation de morceaux de bois : Interdit.

Teneur maximale en sucres résiduels : 2 g/L maximum.

Commercialisation possible à partir du 15 décembre de l'année de récolte.