Fiefs Vendéens Pissotte

Présentation :
Les Fiefs Vendéens est une appellation située dans le département de la Vendée disposant de cinq dénominations géographiques réparties entre le bocage vendéen et le marais poitevin.
Particularité depuis l'arrêté du 12 mars 1986, le nom de l’appellation Fiefs Vendéens doit obligatoirement être suivie sur l'étiquette de l'un des noms des cinq sous-régions : Brem, Chantonnay, Mareuil, Pissotte, Vix.
Les Fiefs Vendéens Chantonnay se trouvent au nord-est de La Roche sur Yon près du bocage vendéen sur deux communes et sont disposés sur les coteaux du fleuve Le Lay (point culminant de la région avec 100 mètres d’altitude).
Le vignoble est installé sur un socle granitique (massif armoricain) avec un sol d’argile, de calcaire, de marnes et de schistes avec la présence de charbon.
Le climat est de type océanique.
Le terme de Fief désignait à l’origine un bien foncier ecclésiastique.

Histoire :
Dès le 11ème siècle, le vignoble vendéen se développa grâce à l’envoi de vins vers l’Angleterre et la Flandre depuis le port de la Rochelle.
Le 3 août 1224, La Rochelle est annexée par le roi de France Louis VIII (1187-1226) ce qui a pour conséquence de permettre au port de Bordeaux de devenir le pivot du commerce du vin avec l’Angleterre.
Avant la crise phylloxérique, selon André Jullien (1766-1832) dans sa Topographie de tous les vignobles connus, le vignoble de Vendée possède une superficie de 16000 hectares pour une production moyenne de 345000 hectolitres consommée essentiellement sur place.
Vers 1950, la superficie du vignoble de la Vendée est d’environ 16000 hectares (dont le quart en vignes blanches). Les vins rouges des dénominations géographiques actuelles : Brem, Chantonnay, Mareuil, Pissotte et Vix sont alors commercialisés sous le nom de Coteaux du Lay et de la Vendée, les vins blancs sous le nom de Vins des coteaux du Bocage vendéen ou de Coteaux du littoral pour le secteur de Brem.
En 1953, les viticulteurs locaux créent la dénomination Anciens Fiefs du cardinal.
En 1965, l’appellation d’origine simple Fiefs Vendéens est obtenue.
Le 29 janvier 1974, un arrêté crée le vin de pays Fiefs vendéens.
Le 24 octobre 1984, l’Appellation d'Origine Vin Délimité de Qualité Supérieure (AOVDQS) Fiefs Vendéens est créée.
Le 12 mars 1986, un arrêté impose que le nom de l’appellation Fiefs Vendéens soit obligatoirement suivie sur l'étiquette de l'un des noms des quatre sous-régions : Brem, Mareuil, Pissotte, Vix.
En 2011, l’appellation d’origine contrôlée Fief vendéens est créée et intègre cinq dénominations géographiques : Brem, Chantonnay, Mareuil, Pissotte, Vix.

Les vins :

Toute indication d’un nom de cépage est interdite sur l’étiquette portant l’ensemble des mentions obligatoires.
Le nom de l’appellation d’origine contrôlée peut être suivi de la dénomination géographique Val de Loire.



Fiefs Vendéens Pissotte blanc :
Vin a la robe pâle aux reflets verts avec des arômes de fruits blancs (poire).
Température de service : 08-10 °C (46-50 °F).
Garde potentielle : 3 à 5 ans.

Accord(s) gourmand(s) avec ce vin sur le site www.101pairing.com.




Fiefs Vendéens Pissotte rosé :
Vin a la robe pâle avec des arômes de framboise et de griotte.
Température de service : 08-10 °C (46-50 °F).
Garde potentielle : 1 à 2 ans.

Accord(s) gourmand(s) avec ce vin sur le site www.101pairing.com.




Fiefs Vendéens Pissotte rouge :
Vin a la robe grenat et aux reflets violacés aux arômes de fruits (cassis, mûre, myrtille).
Température de service : 14-16 °C (57-61 °F).
Garde potentielle : 2 à 5 ans.

Accord(s) gourmand(s) avec ce vin sur le site www.101pairing.com.


Synthèse des conditions de production du décret d'appellation :

Densité minimale de plantation : 5000 pieds à l’hectare.

L'irrigation est interdite.

Fiefs Vendéens Pissotte blanc :

Encépagement : Cépage principal (60 % minimum) : Chenin.
Cépage complémentaire (10 % minimum) : Chardonnay.

Richesse minimale en sucre des moûts : 170 g/L.

Titre alcoométrique volumique naturel minimum : 10,5 %.

Rendement visé : 60 hL/ha.

Rendement butoir : 66 hL/ha.

Assemblage : Obligatoire. Dans les mêmes proportions que celles prévues pour l’encépagement.

Enrichissement : Autorisé.

Titre alcoométrique volumique total maximum après enrichissement 12 %.

Teneur maximale en sucres résiduels : 3 g/L maximum.

Commercialisation possible à partir du 15 décembre de l'année de récolte.

Fiefs Vendéens Pissotte rosé :

Encépagement : Cépage principal (50 % minimum) : Gamay.
Cépage complémentaire (10 % minimum) : Pinot noir.
Cépages accessoires : Cabernet franc, Cabernet-sauvignon, Négrette.

Richesse minimale en sucre des moûts : 170 g/L.

Titre alcoométrique volumique naturel minimum : 10,5 %.

Rendement visé : 60 hL/ha.

Rendement butoir : 66 hL/ha.

Assemblage : Obligatoire. Le cépage principal doit représenter au minimum 40 % de l’assemblage, le cépage complémentaire au minimum 10 %.

Enrichissement : Autorisé.

Titre alcoométrique volumique total maximum après enrichissement : 12 %.

L'utilisation de charbon oenologique est : autorisée dans la limite de 15 % du volume de vins rosés et à une dose maximale de 60 grammes par hectolitre.

Teneur maximale en sucres résiduels : 3 g/L maximum.

Commercialisation possible à partir du 15 décembre de l'année de récolte.

Fiefs Vendéens Pissotte rouge :

Encépagement : Cépage principal (50 % minimum) : Pinot noir.
Cépage complémentaire (10 % minimum) : Négrette.
Cépages accessoires : Cabernet franc, Cabernet-sauvignon, Gamay.

Richesse minimale en sucre des moûts : 190 g/L.

Titre alcoométrique volumique naturel minimum : 11 %.

Rendement visé : 55 hL/ha.

Rendement butoir : 62 hL/ha.

Assemblage : Obligatoire. Le cépage principal doit représenter au minimum 40 % de l’assemblage, le cépage complémentaire au minimum 10 %.

Enrichissement : Autorisé.

La concentration partielle des moûts de raisins par les techniques soustractives d'enrichissement (TSE) est autorisée, elle ne peut pas dépasser 10 % du volume du moût de départ.

Titre alcoométrique volumique total maximum après enrichissement : 12,5 %.

Teneur maximale en sucres résiduels : 2.5 g/L maximum.

Commercialisation possible à partir du 15 décembre de l'année de récolte.