Marcillac

Présentation :
Appellation située à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de Rodez autour de la commune de Marcillac-Vallon.
Le vignoble est disposé sur des coteaux d'argile et de grès rouge appelés rougiers creusés par la rivière Créneau et son affluent l'Ady en fond de vallée, un sol de schistes vers Conques et un sol d’éboulis calcaire sur socle calcaire vers Marcillac et Salles la Source.
Le vignoble est disposé principalement sur des terrasses argilo-calcaires, dominées par des plateaux calcaires, à une altitude moyenne de 400 mètres.
Le cépage Fer est appelé localement Mansois.

Histoire :
Le vignoble est développé dès le 10ème siècle par les moines de l'Abbaye de Conques et connut son heure de gloire au 19ème siècle avec le développement des mines de Carmaux dans le Tarn et de Decazeville dans l'Aveyron.
En 1860, une première ligne de chemin de fer atteint le département de l’Aveyron.
Après la crise phylloxérique des cépages producteurs directs (Jacquez, Noah, Othello…) et des hybrides comme le Baco noir sont plantés.
La première guerre mondiale puis la crise économique et la seconde guerre mondiale vont provoquer un abandon progressif de la viticulture locale.
En 1945, le syndicat de défense viticole de Marcillac est créé.
Le 18 décembre 1961, le Syndicat de défense et d'amélioration des vins de qualité de la région de Marcillac est créé.
En 1962, le coup de grâce est donné par la fermeture des mines de Decazeville qui provoqua la quasi-disparition de ce vignoble. Il ne reste alors qu’une dizaine d’hectares en production.
Le 4 novembre 1965, l'appellation d'origine vin délimité de qualité supérieur est obtenue après que l'INAO ait recommandé l'utilisation du cépage Fer pour ce vignoble.
Le 2 avril 1990, l'appellation d'origine contrôlée est obtenue.
En 2000, la superficie du vignoble est d'environ 150 hectares.
En 2008, la superficie du vignoble est de 200 hectares et en 2018 de 220 hectares.

Les vins :



Marcillac rosé :
Vin vif aux arômes de fruits rouges (fraise, framboise).
Température de service : 09-11 °C (48-52 °F).
Garde potentielle : 1 à 3 ans.

Accord(s) gourmand(s) avec ce vin sur le site www.101pairing.com.




Marcillac rouge :
Vin charpenté et tannique à la robe grenat ou pourpre avec des reflets violines aux arômes de petits fruits (cassis, framboise, mûre, myrtille) avec une note cacaotée et poivrée.
Température de service : 14-16 °C (57-61 °F).
Garde potentielle : 5 à 10 ans.

Accord(s) gourmand(s) avec ce vin sur le site www.101pairing.com.


Synthèse des conditions de production du décret d'appellation :

Densité minimale de plantation : 4000 pieds/ha.

Irrigation : Autorisée avant le 1er mai et jusqu’à la récolte et à titre exceptionnelle du 15 juin au 15 août ou entre la fermeture de la grappe et à la véraison si autorisation délivrée par le directeur de l'Institut national de l'origine et de la qualité.

Marcillac rosé :

Encépagement : Cépage principal (90 % minimum) : Fer.
Cépages accessoires : Cabernet-sauvignon, Merlot, Prunelard (Béquignol).

Rendement visé : 55 hl/ha.

Rendement butoir : 60 hL/ha.

Richesse minimale en sucre des moûts : 175 g/L.

Assemblage : Le cépage Fer représente au minimum 80 % du vin produit.

Titre alcoométrique volumique naturel minimum : 10,5 %.

Enrichissement : Autorisé.

Titre alcoométrique volumique total maximum après enrichissement : 13 %.

L'utilisation de charbon oenologique est : Interdite.

Teneur maximale en sucres résiduels : 4 g/L maximum.

Commercialisation possible à partir du 15 décembre de l'année de récolte.

Marcillac rouge :

Encépagement : Cépage principal (90 % minimum) : Fer.
Cépages accessoires : Cabernet-sauvignon, Merlot, Prunelard (Béquignol).

Rendement visé : 55 hl/ha.

Rendement butoir : 60 hL/ha.

Richesse minimale en sucre des moûts : 180 g/L.

Titre alcoométrique volumique naturel minimum : 10.5 %.

Enrichissement : Autorisé.

Les techniques soustractives d'enrichissement (TSE) sont autorisées dans la limite d'un taux de concentration de 10 %.

Titre alcoométrique volumique total maximum après enrichissement : 13 %.

Teneur maximale en sucres résiduels : 2 g/L maximum.

Élevage au minimum jusqu'au 15 janvier de l’année suivant la récolte.

Commercialisation à partir du 1er février suivant la récolte.