PrésentationLa région du Beaujolais appartient à la région Bourgogne. Elle se situe dans le département du Rhône avec l’arrondissement de Villefranche sur Saône et la partie la plus méridionale de l’arrondissement de Maĉon.
Le Beaujolais est délimité par le Mâconnais au nord, la Saône à l'est, les Monts du Lyonnais au sud et les Monts du Beaujolais à l'ouest.
L'appellation couvre 85 communes du département du Rhône et 11 communes du département de Saône-et-Loire.
Le vignoble forme sur la bordure orientale du Massif Central une bande quasi-continue de 15 à 20 kilomètres de large pour 55 kilomètres de long sur la rive droite de la Saône entre Mâcon et Lyon.
Les sols sont plutôt argilo-calcaires dans le sud de l'appellation et granitiques avec des sols sableux ou argileux dans le nord.
Le vignoble s'étend sur une superficie de 1750 km² et se situe entre 180 mètres et 550 mètres à une altitude moyenne de 300 mètres avec une exposition vers l'est et le sud.
Le climat est de type océanique avec une influence continentale et méridionale.
Le nom de l'appellation a pour origine le terme latin de Bellijocum désignant la seigneurie de Beaujeu.
HistoireLe 16 mars 1943, le décret d’appellation Beaujolais est modifié, il autorise l’ajout du nom de la commune d’origine à l’appellation Beaujolais à condition que les vins blancs et rosés possèdent une richesse minimale en sucre des moûts de 178 g/L et un degré alcoolique minimal des vins de 10,5 °, pour les vins rouges, la richesse minimale en sucre des moûts est fixée à 180 g/L et le degré alcoolique minimal des vins est de 10 °.
La mention Beaujolais supérieur est créée le 14 octobre 1943. La qualification Beaujolais supérieur est accordée aux vins blancs possédant une richesse minimale en sucre des moûts de 178 g/L et un degré alcoolique minimal de 10 °, pour les vins rouges et rosés dont la richesse minimale en sucre des moûts est fixée à 180 g/L et un degré alcoolique minimal de 10 °. Ces conditions de production s’appliquent également pour les vins qui souhaitent ajouter le nom de la commune de production après celui de Beaujolais sur leur étiquette.
En 2008, la superficie de l'appellation Beaujolais produisant du Beaujolais supérieur est de 80 hectares pour une production de 3834 hectolitres.
Les vins :Le Beaujolais supérieur est une mention complémentaire de l'appellation Beaujolais.
L'appellation Beaujolais supérieur possède des conditions de production plus contraignante que l'appellation Beaujolais.
L'appellation Beaujolais supérieur ne produit pas de vin primeur.
La moyenne de plantation réelle du vignoble varie de 7000 à 13000 pieds à l'hectare.
Beaujolais Supérieur :
La proportion des cépages accessoires Gamay de Bouze et Gamay de Chaudenay ne peut dépasser 10 % de l’assemblage.
Vin simple à la robe rubis aux reflets violacés, aux arômes de fleurs (iris, pivoine), de fruits rouges acidulés (fraise, framboise, groseille) et noirs (cerise, cassis) avec une note épicée légère.
Se consomme à la température de la cave.
Température de service : 12-14 °C (54-57 °F).
Garde potentielle : 2 à 5 ans.
Accord(s) gourmand(s) avec ce vin sur le site www.101pairing.com. Synthèse des conditions de production du décret d'appellation :Beaujolais Supérieur :
Densité minimale de plantation : 5000 pieds/hectare.L'irrigation est interdite.Encépagement : Cépage principal : Gamay.
Cépages accessoires (15 % maximum) : Aligoté, Chardonnay, Melon, Pinot gris, Pinot noir.
Autres cépages accessoires (10 % maximum) : Gamay de Bouze, Gamay de Chaudenay.Rendement visé : 58 hL/ha.Rendement butoir : 63 hL/ha.Richesse minimale en sucre des moûts : 180 g/L.Titre alcoométrique volumique naturel minimum : 10,5 %.Enrichissement : Autorisé.La concentration partielle des moûts de raisins par les techniques soustractives d'enrichissement (TSE) est autorisée, elle ne peut pas dépasser 10 % du volume du moût de départ.Titre alcoométrique volumique total maximum après enrichissement : 13 %.Teneur en sucres résiduels : 3 g/L maximum.Élevage au minimum jusqu'au 1er janvier suivant la récolte.Commercialisation possible à partir du 15 janvier suivant l'année de récolte.