.: ABC du Vin :.
Appellations et Crus classés
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Romanée-Conti

Catégorie de l'appellation
Classement Bourgogne Grand cru
Date du classement 11/09/1936
Carte Vosne-Romanée Grand Cru Sud
Caractéristiques géographiques
Pays France
Région Bourgogne
Sous-région Côte de Nuits
Commune(s)
  • Côte d'Or :
    Vosne-Romanée.

Sol Argile, calcaire
Superficie (ha) 1.81
Climat Continental
Couleurs et cépages
Couleur(s) Rouge
Encépagement Cépage principal : Pinot noir. Cépages accessoires (15 % maximum) : Chardonnay, Pinot blanc, Pinot gris
Production (hl)
Dégustation
Type de vin
Température de service
Garde potentielle
Autres informations
Appellation(s) rattachée(s)
Appellation(s) de repli(s) Vosne-Romanée 1er Cru, Vosne-Romanée, Bourgogne, Bourgogne grand ordinaire, Bourgogne Ordinaire
Site internet Site officiel des vins de Bourgogne
Caractéristiques
.: ABC du Vin :.

Présentation :
Ce climat Grand cru est un monopole du Domaine de la Romanée-Conti situé à l'ouest de la commune de Vosne-Romanée entre le climat grand cru La Grande rue et Les Richebourgs.
Le nom du climat vient du nom de famille du propriétaire (le Prince de Conti) qui avait acquis ce terrain en 1760.

Histoire :
Le 13 novembre 1131, Hugues II (1085-1143), duc de Bourgogne, cède aux moines du prieuré de Saint-Vivant dépendant de l'abbaye de Cîteaux, l'ensemble des bois et des terres incultes qu'il possède à Flagey et à Vosne. Ces terrains englobent le futur vignoble de la Romanée-Conti. Les moines vont y défricher et planter la vigne.
En 1252, Alix de Vergy (1182-1251), épouse du Duc de Bourgogne Eudes II, cède une partie du climat de la Romanée aux moines du Prieuré de Saint-Vivant. A compter de cette époque, la superficie du climat ne va pratiquement plus bouger jusqu'au 16ème siècle. Celui-ci se compose alors de quatre clos dénommés : le Clos des Cinq journaux (qui deviendra le Clos des Cloux puis La Romanée Saint-Vivant), le Cros des Cloux (futur Romanée-Conti), le Clos des Quatre journaux, le Clos des Neuf Journaux et le Clos du Moytan (superficie de cinq journaux, un journal = 34 ares environ).
En 1395, un édit de Philippe II de Bourgogne (1342-1404), dit Philippe le Hardi, interdit la culture du cépage Gamay au profit du Pinot noir sur l'ensemble de la Bourgogne afin d’améliorer la qualité des vins produits.
Le 19 février 1584, le Clos des cinq journaux (La Romanée Saint-Vivant), qui ne possède plus de vigne est cédé à à Claude Cousin (?-1603), sergent de Dijon, en bail perpétuel. Il replante le vignoble avec le cépage Pinot noir.
En 1603, Germain Danon hérite du Cros des Cloux, c’est le neveu de Claude Cousin.
En 1621, le Cros des Cloux est vendu à Jacques Venot (?-1621 ?), seigneur de Donjon et de Vougeot (titre acheté en 1621 également), conseiller maître à la chambre des comptes et maire de Dijon de 1619 à 1621, par Germain Danon.
Le 28 août 1631, la seigneurie de Vougeot et le Cros des Cloux est transmise à Jeanne Venot, fille de Jacques, et son époux Philippe de Croonembourg (?-1638).
A compter de 1638 et du décès de Philippe de Croonembourg, c’est son épouse Jeanne qui dirige la seigneurie.
En 1651, le nom de Romanée apparaît pour la première fois pour désigner cette vigne que l'on nommait également Ez Danot (déformation du nom de Danon).
En 1682, on retrouve un Jacques de Croonembourg, seigneur en partie de Vougeot.
Une légende veut que Guy-Crescent Fagon (1638-1718), médecin de Louis XIV (1638-1715) à compter de 1693 prescrit à Louis XIV de la Romanée Saint-Vivant au lieu de vin de Champagne vers 1694-1695. En réalité, il recommande simplement du vin de Bourgogne, mêlé à de l'eau et de la quinquina.
En 1709, Philippe de Croonembourg est seigneur de Chambolle, de Jambles, de Morey, de Vougeot...
En 1735, Denis Mongeard et sa famille deviennent les régisseurs du climat. Il succède à Nicolas Tisserandot.
En 1745, au décès de Philippe de Croonembourg, c'est son fils André de Croonembourg qui hérite de la seigneurie de Vougeot et d'une montagne de dettes qu'il doit régler en cédant la seigneurie de Chambolle pour commencer.
En 1749, André de Croonembourg fait étaler sur le vignoble cent cinquante voitures de terre neuve en gazon prise sur la montagne.
En 1760, André de Croonembourg, seigneur de Vougeot et capitaine d'infanterie, doit toujours régler les dettes de son père. Alors, moyennant la somme de 80000 livres et 100 louis de chaîne, il cède le 18 juillet 1760 La Romanée à Jean-François Joly de Fleury (1718-1802), conseiller d’État à Paris et représentant de Louis François de Bourbon (1717-1776), prince de Conti qui laissera son nom à ce climat à compter de 1794. Celui-ci conservera la production de la Romanée-Conti pour son usage personnel.
En 1763, le Prince de Conti achète deux parcelles de vignes jouxtant la Romanée sur le climat de la Goillotte (Meix Caillot à l'époque) afin d'y construire le cellier et les chais de la Romanée-Conti.
En 1776, après le décès du Prince de Conti, c'est son fils Louis François Joseph de Bourbon-Conti (1734-1814), comte de La Marche et duc de Mercœur qui lui succède. Celui-ci vend en octobre 1783, ses biens au comte de Provence (futur Louis XVIII), agissant comme prête-nom de Louis XVI (1754-1793), pour la somme de 11000000 de livres. La Romanée n'était pas comprise dans cette vente. Cette même année, Grimelin succède à Mongeard à la tête du domaine comme régisseur.
Entre 1785 et 1786, Grimelin fait remonter près de 800 tombereaux de terre situés au bas du climat pour les répandre sur les parties sans terre ou presque. Il fait également remplir les creux du sol de pierrailles et replanter la Romanée-Conti. Cette opération ayant un coût supérieur à 1000 livres.
Lors de la Révolution française, la Romanée sera saisie le 22 septembre 1793 comme Bien national et le 24 décembre 1794, la Romanée-Conti (Romanée-Conty) est vendu au plus offrant : Nicolas Defer de la Nouerre (1741-1804), capitaine d'artillerie dans les colonies et ingénieur des ponts et chaussées envoyé comme ingénieur en Berry puis Bresse. Pour la somme de 112000 livres payée en assignats (une monnaie de singe : titre d'emprunt émis par les assemblées révolutionnaires sur la valeur du produit de la vente des biens confisqués au clergé en 1789, devenu monnaie à compter de septembre 1790 et dont la valeur va s'effondrer suite à une trop grande émission. Ils sont supprimés en 1797).
A son décès, c'est sa fille unique Anne-Marie Antoinette Defer de la Nouerre épouse de Paul Valère Cailleau (1773-1845)) sous-préfet d'Oloron-Sainte-Marie sous le Consulat et député au corps législatif en 1806, qui hérite du domaine de la Romanée-Conti à compter du 10 mai 1808 après avoir régler le solde de l'achat de son père (17000 francs).
Le 22 septembre 1819 Julien dit Jules Ouvrard (1798-1861), maire de Gilly les Citeaux à partir de 1837, conseiller général de la Côte-d'Or de 1840 à 1848 puis député au Corps législatif de 1852 à 1861 et propriétaire du Clos de Vougeot, devient propriétaire de la Romanée-Conti pour la somme de 78000 francs qu'il réglera le 30 juin 1820.
A compter de 1819 et ce jusqu'en 1869, la Romanée-Conti est vinifiée dans les installations du château du Clos de Vougeot.
Le 1er juin 1855, en raison d'une situation économique morose et peut-être de l’apparition des premières épidémies viticoles (oïdium), Jules Ouvrard loue pour une durée de 12 ans à Ernest Passier représentant la société Passier & Cie plus connue sous le nom de Compagnie des grands vins de Bourgogne, le droit à la totalité des récoltes à partir de la récolte de 1858 du Chambertin qu'il possède, du Clos de Vougeot et de la Romanée-Conti, moyennant le prix de 650 francs pour 456 litres de vins produits, payable en trois termes égaux le 25 décembre, le 31 mai et le 9 novembre de l'année suivant la récolte.
Le décès de Jules Ouvrard le 22 juin 1861 va entraîner la vente par ses héritiers du château de Gilly mais pas celle du Chambertin qu'il possède, du Clos de Vougeot et de la Romanée-Conti. La même année, la Romanée-Conti est classée Tête de cuvée n°1 par le comité d'agriculture de Beaune.
Le 7 août 1869, libéré du contrat d'abonnement, les héritiers de Jules Ouvrard vendent la Romanée-Conti pour la somme de 241131,30 francs à monsieur Paul Alphonse Guillemot (1823-?),négociant à Dijon qui dès le 25 novembre de la même année revend la Romanée-Conti à Jacques-Marie Duvault-Blochet (1789-1870), négociant en vins à Santenay et propriétaire de plus de 130 hectares de vigne en Bourgogne, au moment de l'achat, dont sur Vosne-Romanée des parcelles des Echézeaux, des Gaudichots, des Grands-Echézeaux et de Richebourgs, pour la somme de 260000 francs.
A compter de 1870 et jusqu'en 1912, la Romanée-Conti sera vinifiée à Santenay au château du Passe-Temps.
Le 23 janvier 1874, au décès de Jacques-Marie Duvault Blochet, celui-ci possède un domaine de 137 hectares composé de parcelles de vignes uniquement classées de nos jours premier ou grand cru. Sa succession se traduira par une indivision de ses possessions. Ses deux filles Claudine Constance (1821-1890) épouse de Dominique-Honoré Massin (1805-1883) et Henriette (?-1887), épouse Dupuis se partageant les différents vignobles.
En 1883, Claudine Constance Massin partage son héritage entre ses trois filles. C'est Gabrielle (1857-1903) épouse de Julien Chambon (1849-1915) qui reprend la part de la Romanée-Conti, sa tante Henriette conservant sa part.
En 1885, Gabrielle cède sa part à sa tante Henriette en échange de parcelles situées aux Echézeaux, Richebourg et Les Gaudichots.
Le 5 novembre 1887, Henriette Dupuis décède et ses parts de l'héritage paternel reviennent pour moitié à ses nièces Gabrielle, Marie-Cécile-Marguerite et Jeanne-Marie. L'autre moitié revient à sa sœur Cécile Guyot qui transmet immédiatement son héritage à ses trois enfants.
En 1911, Edmond Gaudin de Villaine (1881-1950) époux de Marie-Dominique-Madeleine Chambon (1883-1915) reprend la gérance du domaine de la Romanée-Conti, embauche Louis Clin (1874-1953) comme régisseur du domaine et créée la marque Domaine de la Romanée-Conti en 1912. Dans le même temps, il créée un chai de vinification pour la Romanée-Conti sur la commune de Vosne-Romanée.
Le 23 octobre 1912, les trois enfants de Cécile Guyot vendent leurs parts de la Romanée-Conti aux deux enfants de Gabrielle Chambon (leurs cousins) : Jacques Chambon (1889-1969) et Marie-Dominique-Madeleine Chambon (1883-1915) épouse d'Edmond Gaudin de Villaine (1881-1950).
Le 26 février 1923, l’appellation d’origine Romanée-Conti est définie par la cour d’appel de Dijon suite à une première délimitation par le tribunal civil de Beaune le 30 mars 1922.
En 1928, la maison de négoce Joseph Drouhin obtient la distribution exclusive du domaine de la Romanée-Conti pour la France et la Belgique. Exclusivité conservée jusqu’en 1964.
Le 31 août 1933, profitant de dissensions familiales sur la succession du comte Henri Liger-Belair décédé en 1924, Edmond Gaudin de Villaine achète aux enchères à la mairie de Vosne-Romanée La Tâche.
Durant cette décennie, Maurice Drouhin commercialise chaque année 60 % de la production du domaine.
br>Le 11 septembre 1936, l’appellation d’origine contrôlée Romanée-Conti est créée par décret. La superficie classée s’établi à 1 hectare 80 ares 50 centiares.
Les conditions de production de l’appellation sont les suivantes : encépagement avec le cépage Pinot noir et ses variétés (beurot, liébault et Renevey pendant 15 ans) mais il reste possible d’ajouter jusque 15 % de cépages blancs (Chardonnay, Pinot blanc et Pinot gris) dans l’encépagement. La quantité minimale de sucre dans les moûts est fixée à 212 g/L, le degré alcoolique minimale des vins est de 12,5 ° et le rendement maximal autorisé est fixé à 30 hL/ha (moyenne sur 5 ans).
Le 6 décembre 1938, l’appellation simple Romanée-Conti est abrogée par décret.
Le 31 juillet 1942, la société civile du Domaine de la Romanée-Conti est créée. Henri Leroy (1894-1980), propriétaire-récoltant et négociant en vin à Auxey-Duresses, rachète les parts de Jacques Chambon (50 %) et devient associé-gérant du domaine au côté d’Edmond Gaudin de Villaine.
Le 14 octobre 1943, un décret modifie les conditions de production de l’appellation, les vins doivent avoir une richesse minimale en sucre des moûts de 207 g/L et un degré alcoolique minimum de 11,5 °.
En octobre 1945, la vigne pré-phylloxérique n'ayant pu être traitée au sulfure de carbone durant la seconde guerre mondiale est arrachée. La production du millésime 1945 est de 608 bouteilles.
En 1946, André Noblet devient le chef de cave du domaine.
En 1947, la vigne est replanté avec des cépages.
Le 24 novembre 1950, Edmond Gaudin de Villaine décède. Ses parts du domaine sont partagés entre ses deux fils : Jean Gaudin de Villaine et Henri de Villaine (?-1998) qui devient associé-gérant du domaine en 1952 avec Henri Leroy.
En 1952, la production de la Romanée-Conti reprend.
En 1953, Louis Clin, régisseur du domaine décède et c’est André Noblet qui prend la direction du domaine.
En 1954, Henri Leroy prépare sa succession et cède à ses deux filles Pauline Roch-Leroy (1929-2009) et Marcelle Bize-Leroy (1932-).
En 1963, une importante parcelle du Montrachet appartenant aux Serre-Moucheron est achetée.
En 1966, Geneviève Marey-Monge (?-1976) dernière héritière de la famille décide de mettre en fermage auprès du domaine de la Romanée-Conti les 5,3 hectares qu'elle possède.
En 1974, la société civile de la Romanée-Conti modifie son statut et devient une société avec un conseil de surveillance composé d'Henri de Villaine (1908-1998) et Henri Leroy et associés-gérants : Lalou Bize-Leroy et Aubert de Villaine.
En 1977, une table de tri de la vendange est installée.
En 1979, le domaine de la Romane-Conti rachète le climat de la Goillotte où se trouvent le cuvier et les chais que le prince de Conti avaient fait construire.
En 1980, après le décès d'Henri Leroy, sa fille aînée Pauline Roch (1929-2009) le remplace au conseil de surveillance.
En 1985, le domaine se converti à l’agriculture biologique.
En 1986, Bernard Noblet devient le chef de cave du domaine en remplacement de son père.
En 1988, le domaine de la Romanée-Conti vend le vignoble en appellation communale du climat de la Goillotte à la famille Roch, elle-même propriétaire de 25 % du domaine de la Romanée-Conti qui le loue au domaine Prieuré-Roch dirigé par Henri-Frédéric Roch, cogérant du domaine de la Romanée-Conti. Dans le même temps, le domaine de la Romanée-Conti achètent pour la somme de 60 millions de francs à la famille Neyrand qui a hérité au décès de Geneviève Marey-Monge en 1976 de la Romanée Saint-Vivant Marey-Monge.
En janvier 1992, Charles Roch devient associé-gérant du domaine en remplacement de sa tante Lalou Bize-Leroy. Le 10 mars, celui-ci décède dans un accident de voiture et son frère Henri-Frédéric Roch est nommé comme associé-gérant.
En 1993, Henri de Villaine est remplacé au conseil de surveillance par son neveu du même nom.
En 1994, 0,17 hectare du vignoble sont replantés à haute densité (15000 pieds/hectare).
En 1996, le vignoble commence sa conversion à l’agriculture biodynamique.
En 1998, 0,19 hectare sont replantés avec une densité de 110000 pieds/hectare, comme le reste du climat.
En 2005, Perrine Fenal, fille de Lalou Bize-Leroy, est nommée en remplacement de Pauline Roch au conseil de surveillance.
En 2006, Nicolas Jacob est nommé chef de culture.
En 2007, la totalité du vignoble est conduit en agriculture biodynamique mais n’est pas certifié.
En novembre 2008, le domaine de la Romanée-conti reprend en fermage les vignes du domaine de Mérode : Corton Bressandes et Corton Clos du Roi.
Le domaine est géré par Aubert de Villaine.
Le chef de culture est Nicolas Jacob, le chef de cave Bernard Noblet.
En 2018, Bernard Noblet prend sa retraite et est remplacé par Alexandre Bernier.
Suite au décès accidentel d’Henri-Frédéric Roch en novembre 2018, la fille de Lalou Bize-Leroy, Perrine Fenal est nommée cogérante du domaine de la Romanée-Conti.
En décembre 2021, Bertrand de Villaine, neveu d’Aubert de Villaine devient co-gérant du domaine de la Romanée-Conti aux côtés de Perrine Fenal, Aubert de Villaine rejoignant le conseil de surveillance du domaine.

Les vins :

Pas de millésimes : 1946/1947/1948/1949/1950/1951/1968.
Le millésime 1999 étant d'une qualité exceptionnelle, un Vosne-Romanée premier cru cuvée Duvault-Blochet issu d'un second passage dans les parcelles grand cru du domaine fut commercialisé (ce n'était pas arrivé depuis plus de 60 ans).
Les vins sont distribués selon le principe de l'allocation (achat d'une quantité minimale ou maximale de bouteilles chaque année directement auprès du producteur).
Jusqu'en 2002, l'obtention d'une bouteille de Romanée-Conti était conditionné à l'obligation d’acheter une caisse panachée de 12 bouteilles comprenant 11 bouteilles d'autres vins du domaine (Corton les Bressandes, Corton le clos du roi, Corton les Renardes, Echezeaux, Grand-Echezeaux, Richebourg, Romanée Saint-Vivant, la Tâche). Ce n’est plus le cas, depuis, l'achat d'une bouteille de Romanée-Conti se fait en proportion de la récolte du millésime (1 pour 11, 12, 13 bouteilles ou 2 pour 30 bouteilles dont une bouteille de Montrachet).
La production est d'environ 5 à 6000 bouteilles/an.
Depuis le 1er janvier 2012, le rendement visé à l'hectare est passé de 35 hl à 42 hl/ha.

.: ABC du Vin :.
.: ABC du Vin :.
Romanée-Conti :
Vin à la robe rubis sombre évouant vers le carmin en vieillissant aux arômes fleuris (églantine, pétale de rose, rose fanée, violette), de fruits noirs ou rouges (framboise, mûre) évoluant vers des notes de sous-bois, de truffe et de cuir avec une grand longueur en bouche.
Un certain temps de garde est nécessaire pour arrondir les tanins du vin avant de le consommer (7 à 10 ans).
Apte à la garde.
Température de service : 15-17 °C (59-63 °F).
Garde potentielle : 20 à 50 ans et +

Accord(s) gourmand(s) avec ce vin sur le site www.101pairing.com.


Synthèse des conditions de production du décret d'appellation :

.: ABC du Vin :.
Romanée-Conti :
  • Densité minimale de plantation : 9000 pieds à l'hectare.
  • L'irrigation est interdite.
  • Richesse minimale en sucre des moûts : 198 g/L.
  • Titre alcoométrique volumique naturel minimum : 11,5 %.
  • Rendement visé : 42 hl/ha.
  • Rendement butoir : 49 hL/ha.
  • Assemblage : autorisé. Dans les mêmes proportions que celles prévues pour l’encépagement.
  • Enrichissement : autorisé.
  • Techniques soustractives d’enrichissement : la concentration partielle des moûts de raisins par les techniques soustractives d'enrichissement (TSE) est autorisée, elle ne peut pas dépasser 10 % du volume du moût de départ.
  • Titre alcoométrique volumique total maximum après enrichissement : 14,5 %.
  • Teneur en sucres résiduels : 2 g/L maximum.
  • Élevage : minimum jusqu’au 15 juin de l’année suivant la récolte.
  • Commercialisation possible : à compter du 30 juin de l’année suivant la récolte.
  • Dernière modification: 19 Mars 2024
    Éditeurs: Sylvain Torchet
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