Languedoc Montpeyroux

Présentation :
Dénomination géographique complémentaire de l’appellation Languedoc située sur deux communes au nord-ouest de Montpellier près de la grotte de Clamouse au pied du Mont Saint-Baudile et mitoyenne de l'appellation Languedoc Saint-Saturnin.
Le vignoble est installé sur des causses caillouteux et des coteaux argilo-calcaire avec parfois du sable des contreforts du Larzac entre 120 et 350 mètres d’altitude.
Le climat est de type méditerranéen avec de la Tramontane.
Cette appellation se situe à l’intérieur de l’AOP Terrasses du Larzac.
Montpeyroux signifie Mont pierreux.

Histoire :
Durant le Moyen-Âge, Montpeyroux est une ville commerçante situé sur la route allant de Paris à Montpellier.
L’existence du canal du Midi (ouvert en 1681) et du port de Sète assurant un débouché aux vins et eaux-de-vie du Languedoc.
Suite à la construction de la route allant de Paris à Montpellier qui passe par Lodève au 18ème siècle, le vignoble se développe pour permettre la production de produits viticoles : eau-de-vie, vin.
Un arrêt royal du 27 septembre 1729 organise les modes de production et de commercialisation des eaux de vie et du vin pour la région, une bonne partie de la production viticole est destinée à la distillation qui s'exporte vers les États-Unis et les Pays-Bas.
Dès la deuxième moitié du 18ème siècle, le Midi se retrouve planté en vignoble à la place des cultures traditionnelles comme les céréales et l'olivier.
Au 19ème siècle, Montpeyroux, comme tout le département de l’Hérault, va se spécialiser dans la production intensive du vin.
Le 16 janvier 1950, création de la cave coopérative Les Coteaux du Castellas.
Le 18 mai 1955, l’appellation Vin Délimité de Qualité Supérieur (VDQS) Montpeyroux est créée pour des vins rosés et rouges à base de Carignan (75 % puis 50 % d’ici 1965) et Cinsault, Grenache, Mourvèdre et Syrah (25 % minimum puis 50 % d’ici 1965) avec un rendement limité à 40 hectolitres à l’hectare.
Le 16 décembre 1960, l'appellation d'origine Vin Délimité de Qualité Supérieure (VDQS) Coteaux du Languedoc Montpeyroux est créé.
Le 24 décembre 1985 est créé l'appellation d'origine contrôlée Coteaux du Languedoc et sa dénomination géographique complémentaire Montpeyroux pour des vins rosés et rouges.
En 1990, le syndicat des vignerons du terroir de Montpeyroux est créé.
En 1996, les démarches pour devenir un cru du Languedoc débute.
Le 3 mai 2007 est créé l'appellation régionale Languedoc et sa dénomination géographique complémentaire Montpeyroux pour des vins rosés et rouges.
Le 10 novembre 2011, la dénomination géographique complémentaire Montpeyroux ne peut produire que des vins rouges. Les vins rosés sont produits dans les conditions de production de l’appellation Languedoc rosé et peuvent porter jusqu’au millésime 2014 la dénomination géographique complémentaire : Montpeyroux.
En 2017 débute les démarches pour obtenir l’appellation d’origine contrôlée communale Montpeyroux.

Les vins :



Languedoc Montpeyroux :
Vin a la robe grenat aux reflets violacés dans sa jeunesse, charpenté et puissant aux arômes de fruits mûrs (arbouse, fraise, framboise, mûre) évoluant sur des notes d’épices (poivre), de garrigue, de gibier et de sous-bois.
Température de service : 16-18 °C (61-64 °F).
Garde potentielle : 5 à 8 ans.

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Conditions de production du décret d'appellation :


Languedoc Montpeyroux :

Densité minimale de plantation : 4400 pieds à l’hectare.

Irrigation : Autorisée avant le 1er mai et jusqu’à la récolte et à titre exceptionnelle du 15 juin au 15 août ou entre la fermeture de la grappe et à la véraison si autorisation délivrée par le directeur de l'Institut national de l'origine et de la qualité.

Tout traitement thermique de la vendange faisant intervenir une température supérieure à 40 °C est interdit.

Pratiques culturales : Trois cépages minimum dans l’encépagement.

Encépagement : Cépages principaux (60 % minimum) : Grenache (75 % maximum), Mourvèdre (75 % maximum) et/ou Syrah (20 % minimum ensemble ou séparément, 75 % maximum).
Cépages accessoires : Carignan, Cinsaut.

Richesse minimale en sucre des moûts : 202 g/L.

Titre alcoométrique volumique naturel minimum 12 %.

Rendement visé : 42 hL/ha.

Rendement butoir : 50 hL/ha.

Assemblage : obligatoire. Avec au moins trois cépages dont un cépage principal.
Le ou les cépages principaux représentant au moins 40 % de l'assemblage.
Aucun cépage ne peut représenter plus de 70 % de l'assemblage.

L’utilisation de morceaux de bois est : interdite.

Sucres résiduels : 3 g/L maximum si le titre alcoométrique volumique naturel est inférieur ou égal à 14 %, 4 g/L au-delà.

Élevage : minimum jusqu'au 15 août de l’année suivant la récolte.

Commercialisation possible : à partir du 1er septembre de l’année suivant la récolte.