Catégorie de l'appellation Classement Cru Bourgeois du MédocDate du classement 13/09/1932 Cru Bourgeois, 03/03/1966 Non classé, _/_/1978 Non classé, 17/06/2003 Non classéCarte Haut-MédocCaractéristiques géographiques Pays FranceRégion BordelaisSous-région MédocCommune(s) - Saint-Seurin-de-Cadourne.
Sol Argile, gravesSuperficie (ha) 13Climat OcéaniqueCouleurs et cépages Couleur(s) RougeEncépagement Cabernet-sauvignon, Merlot, Petit verdot, CarmenèreProduction (hl) Dégustation Type de vin Température de service Garde potentielle Autres informations Appellation(s) rattachée(s) Haut-MédocAppellation(s) de repli(s) Site internet Site de la propriété ou du propriétaireCaractéristiques Présentation :
Propriété située au sud-est de Saint-Seurin de Cadourne, au sud du château Charmail et à proximité du château Sociando-Mallet.
Nom originel de la propriété repris à compter de 2003 et du nouveau classement des crus bourgeois.
Était auparavant classés sous le nom de Château Verdus.
Le vignoble de 13 hectares est disposé sur un sol de graves argileuses sur socle calcaire.
Histoire :
Ce domaine a une histoire commune avec le château Bardis.
La seigneurie de Bardis dès le 14ème siècle dépendait de la seigneurie de Lamarque. C'était une forteresse qui servit de garnison à la capitainerie de Lamarque.
En 1520, le domaine passe dans la famille de Bonneau par le mariage de Peyronne de Cra (1485-?) avec Arnaud de Bonneau (1475-?), sieur de Sadirac. Il est ensuite transmis à Jean de Bonneau (1505-1566), sieur de Foix-Moureau et greffier au Parlement de Bordeaux. Ensuite, Jean de Bonneau de Cansec (1544-1606), sieur du Petit-Verdus, conseiller lay au Parlement de Bordeaux (à partir de septembre 1577) est désigné seigneur de Verdus.
En 1598 ou 1599, Pierre de Bonneau, seigneur de Sadirac épouse ? De Makanam.
En 1612, la seigneurie de Bardis est vendue en réméré (possibilité de de racheter dans un certain temps la chose qu’on vend) possiblement à Jean de Trevey, écuyer et seigneur de Buffrède. La famille de Bonneau conservant la seigneurie de Verdus. François Bonneau (1620-1675) est seigneur du Verdus.
La seigneurie passe ensuite entre les mains de Pierre de Bonneau (1630-1669), chevalier et seigneur du Verdus, qui épouse en 1660 Jeanne de Gascq.
En 1681, Joseph de Bonneau (1625-1682), écuyer est seigneur du Verdus et maire de Saint-Émilion. Sa fille, Marie Anne de Bonneau (1685-?) épouse François de Bonneau en 1707.
De ce mariage va naître Hélie-François de Bonneau (1709-?), capitaine général de la capitainerie des Garde-côtes d'Entre-deux-Mers qui épousera le 6 juillet 1745 Marie-Olive Thérèse de Bonneau.
L'héritier d'Hélie de Bonneau sera Jean-Louis de Bonneau (1756-?) qui épousera Jeanne Catherine de Paty du Rayet fille de Léonard de Paty du Rayet (?-1795), conseiller au Parlement de Bordeaux et époux de Françoise Hyacinthe de Trevey de Charmail (héritière du domaine de Bardis).
Après la Révolution française, Jeanne Catherine de Paty du Rayet, veuve, et sa sœur Marie de Paty du Rayet (1770-?)veuve également revendiqueront le domaine de Bardis et le domaine de Verdus dont elles obtiendront la restitution en 1828.
Les deux domaines sont réunifiés pour très peu de temps. Dès la seconde moitié du 19ème siècle, le château Bardis appartient à Alphonse Adrien Robert Louvet de Paty du Rayet (1799-1873), également propriétaire du château Charmail, tandis que le château Verdus appartient à madame de Bonneau (1850) puis à monsieur Boyer (1868) à qui succédera à la tête du domaine sa fille mademoiselle Boyer.
Hippolyte Peragallo (1850-1921), officier d'artillerie devient propriétaire du château Charmail et du château Bardis qui se fond dans le vignoble de château Charmail mais reste une marque de celui-ci.
En 1908, le domaine de Verdus est la propriété de Paul Alibert et le restera au moins jusqu'à la seconde guerre mondiale puisqu'en 1949, ce sont ses héritiers qui sont les propriétaires du domaine.
En 1969, ce sont les héritiers Peragallo qui sont les propriétaires du domaine de Verdus. Parmi ceux-ci Marie Anne Peragallo (1921-2008), épouse de Jacques Dailledouze (1920-1996) reprend avec son mari la direction du domaine. Le vignoble est replanté.
En 1990, Alain Dailledouze (1949-) leur succède à la tête du domaine.
Les vins :
Lors du classement des crus bourgeois, le château Bardis fut classé cru bourgeois, pas le château Verdus (règlement des crus bourgeois, une seule étiquette classée par propriété). La production sous l'étiquette Château Verdus continue mais sans mention.
Conditions de production du décret d'appellation :
Densité minimale de plantation : 6500 pieds/hectare.Pas de disposition concernant l'irrigation.Rendement de base : 55 hl/ha.Titre alcoométrique volumique naturel minimum: 11 %.La concentration partielle des moûts de raisins par les techniques soustractives d'enrichissement est autorisée, elle ne peut pas dépasser 15 % du volume du moût de départ.Titre alcoométrique volumique total maximal après enrichissement : 13 %.Teneur maximale autorisée en sucre résiduel : 3 g/L.Élevage au minimum jusqu'au 31 mai de l'année suivant la récolte.Commercialisation possible à compter du 15 juin.