Présentation :
Domaine de 10 hectares situé au pied du donjon de Saint-Émilion dans l'enclos de l'ancien couvent des Ursulines.
Le vignoble de 10 hectares (55 % merlot, 25 % Cabernet franc et 20 % Cabernet-sauvignon) est disposé sur un sol calcaire.
Histoire :
La mention de ce domaine apparaît pour la première fois en 1881 dans Bordeaux et ses vins de Féret avec comme propriétaire Ferdinand Leperche (?-1900), fils de Émile Leperche (1810-1896?) propriétaire du Clos Fourtet dont il héritera en 1896.
En 1898, Féret dans le Bordeaux et ses vins recense le domaine sous le nom de Clos du Couvent.
Après le décès de Ferdinand Leperche, c’est sa veuve qui prend la direction du domaine.
Après 1922 et avant 1929, Léon Galhaud, pépiniériste, futur propriétaire du château Tertre de Daugay (devenu depuis Château Quintus) en 1932 et de plus de 180 hectares de vignes dans la région de Saint-Émilion reprend le domaine.
Le 16 juin 1955, le domaine intègre le premier classement des crus de Saint-Émilion dans la catégorie Grand Cru Classé. Rang qu'il conservera lors du classement de 1969.
A compter de 1969, la mise en bouteille au domaine devient obligatoire pour l'appellation Saint-Émilion Grand cru et pour les Grands crus classés.
La famille Galhaud va conserver le domaine jusqu'en décembre 1981 et son rachat par monsieur Marret.
A compter du millésime 1982, le domaine ne revendique plus l'appellation Grand cru classé.
Actuellement le domaine est dirigé par François-Marie Marret.
Le 6 septembre 2012, le domaine n'est pas retenu lors de la proposition de classement des crus de l'AOC Saint-Émilion Grand Cru par l'Institut National de l'Origine et de la Qualité (INAO).
Le 3 novembre 2016, François-Marie Marret est condamné à deux ans de prison ferme et une amende de 7,8 millions d’euros. pour l’affaire des "vins de la lune" : vins transportés de nuit provenant d’excédents interdits à la vente destinés à la distillerie et retrouvés dans les chais des propriétés de François-Marie Marret, les châteaux Le Couvent (Saint-Émilion), Fourcas Loubaney (Listrac-Médoc) et Moulin à vent (Lalande-de-Pomerol).
Les vins :
Pas de second vin.