Présentation :
Domaine de 12 hectares avec un vignoble de 7 hectares (60 % Cabernet-sauvignon, 40 % Merlot) situé sur un coteau dominant la Gironde.
Histoire :En 1776, le domaine est créé par Marc-Antoine Domenger, régisseur du château Latour, peut-être suite à une adjudication (vente aux enchères forcées pour payer les dettes de Nicolas Marie Alexandre de Ségur (1745-1790), fils et héritier d'Alexandre, grand joueur devant l'éternel), à partir de terres appartenant à la famille de Basterot.
Au moment de la Révolution française, le domaine de Marbuzet sera repris par Pierre Merman (1750-1818), courtier en vins et eaux-de-vie qui a repris en 1788 le domaine voisin de Bastérot.
En 1824, une partie du domaine appartenant à la famille Merman est vendu à Françoise Georgina Lawton (1796-1828), épouse de Jean Baptiste Thomas Mac Carthy (1783-1858), pour la somme de 101200 francs. Elle achète le bien-fonds (propriété comprenant le sol et tout ce qui en dépend en superficie et en profondeur) de Marbuzet et ce nouveau domaine va comme il est de coutume à l'époque prendre le nom de ses propriétaires : Mac Carthy. Le reste du domaine restant la propriété de la famille Merman.
Le domaine de Marbuzet est hérité par Antoine Merman (1786-1843), courtier en vins et eaux de vie, époux depuis le 5 avril 1820 de Marie Caroline Coraly Batré (1789-1852).
Le propriétaire suivant du domaine de Marbuzet est Jules Merman (1829-1903), juge de commerce de 1872 à 1878, qui hérite de sa mère d’une soulte en espèce et d’un vignoble de 15 hectares issu du château Le Crock à partir duquel il crée le château Marbuzet.
Son frère Georges Merman (1820-1913) hérite du château Le Crock.
En 1868, Jules Merman achète une propriété voisine et la réunit au château Marbuzet.
Le château est bâti vers 1890/1891 par l’architecte Achille Monginoux (1862-1933) dans le style néo Louis XVI.
Après le décès de Jules Merman en 1903, sa veuve, Berthe Dubois (1838-1910) dirige la propriété.
En 1917, Marbuzet est acheté par Fernand Ginestet (1871-1953) qui la même année achète le château cos d’Etournel.
Le 13 septembre 1932, le domaine intègre le premier classement des crus bourgeois dans la catégorie cru bourgeois supérieur.
En 1966, le classement du Palmarès des crus bourgeois retient le château Marbuzet dans la catégorie des crus grand bourgeois exceptionnel.
1969, propriété de la société des vignobles Ginestet.
En 1971, Arlette Ginestet, épouse de Jean-Honoré Prats (de la famille Prats qui a créé la boisson Saint-Raphaël) et fille de Fernand Ginestet hérite de Cos d’Estournel et du château Marbuzet. Son fils Bruno Prats prend la direction des deux domaines.
En 1978, le domaine est retenu comme cru grand bourgeois exceptionnel dans le palmarès des crus bourgeois.
Vers 1980, le vignoble possède une superficie de 11 hectares.
Jusqu’au millésime 1994 et la création des Pagodes de Cos, le château Marbuzet est le second vin du château Cos d'Estournel dont il intègre la production des vignes de moins de 20 ans.
En novembre 2000, le domaine est repris par Michel Reybier, propriétaire des salaisons Justin Bridoux, en même temps que le château Cos d’Estournel (pour la somme de 800 millions de francs). La famille Prats conservant le château.
Le 17 juin 2003, le domaine intègre le nouveau classement des crus bourgeois dans la catégorie cru bourgeois. Classement annulé en février 2007 par la cour administrative de Bordeaux suite à l'appel de 77 châteaux non classés.
En 2008, les sept hectares de vignoble du château Marbuzet sont inclus dans celui de Cos d’Estournel pour produire le second vin du domaine : Les pagodes de Cos.
Les vins :
Dernier millésime : 2007.