Présentation : Appellation regroupant 49 communes réparties dans deux zones situées autour de L'Arbresle au nord et de Brignais au sud sur les contreforts orientaux des Monts du Lyonnais.
L'appellation forme un demi-cercle large de 30 kilomètres d’est en ouest et d'une longueur d'environ 40 kilomètres du nord au sud, autour de l'agglomération lyonnaise, s'étendant depuis la vallée de la Saône au nord-est, le Beaujolais et les vallées de la Turdine et de l’Azergues au nord, les Monts du Lyonnais à l’ouest, la vallée du Rhône et la vallée du Gier au sud.
Le vignoble est disposé sur des parcelles disséminées entre des collines et des plateaux installés à une altitude variant entre 200 et 550 mètres sur les profondes vallées des Monts du Lyonnais (934 mètres d'altitude) avec une exposition du vignoble essentiellement vers l'est.
Le sol est constitué essentiellement de granit et de schistes mais également d'argile, et de sable avec un sol marno-calcaire à l'est près du Mont d'Or.
Le climat est de type océanique tempéré avec des influences méridionale (vallée du Rhône) et continentale.
Histoire : Le vignoble existe depuis au moins l'époque romaine, premier siècle avant Jésus-Christ, (Villa Gallo-romaine de Saint-Laurent d'Agny remontant à 45 après JC).
Après l'époque romaine, durant le Moyen-Âge, le vignoble sera développé notamment par les moines bénédictins de l'abbaye de Savigny en Lyonnais fondée vers 1112-1113 par Raoul I de Fougères au nord, les bénédictins de Grigny et les Célestins de Millery au sud et les Augustins de Lyon.
Le vignoble va ensuite continuer à se développer grâce aux différentes voies navigables situées à proximité et la région de Lyon où il entraînera la création du Pot lyonnais au début du 16ème siècle (contenance à l'époque d'un litre).
Le 27 avril 1622, Louis XIII (1601-1643) interdit la vente de vins du Lyonnais et du Beaujolais comme vin de Bourgogne.
Après la Révolution française, le vignoble des Coteaux du Lyonnais va devenir le plus grand du département du Rhône.
Au 19ème siècle, le vignoble va atteindre la superficie de 12000 hectares. Dès cette époque, on distingue le vignoble du Beaujolais que l’on rattache à la Bougogne et plus précisément aux vins de Mâcon (ceux de Beaujolais n'ayant que très peu de rapports avec ceux du Lyonnais, j'ai cru devoir les réunir avec les vins de Mâcon, dont ils ont adopté les tonneaux et les usages pour la vente, et sous le nom desquels ils se présentent dans, le commerce. « André Jullien » ) de celui du Lyonnais.
A compter du milieu du 19ème siècle, le vignoble fut ravagé par l’oïdium, le mildiou et le phylloxéra avant de subir le développement urbain de l'agglomération lyonnaise (Les Barolles, Sainte-Foy-les-Lyon perdent leurs vignobles).
Au début du 20ème siècle, le vignoble est reconstitué essentiellement avec le cépage Gamay.
A compter de la création de l'appellation d'origine contrôlée Beaujolais le 12 septembre 1937, quelques communes : l’Arbresle, Bully, Nuelles, Saint Germain sur l’Arbresle et Sarcey sont rattachées au Beaujolais en 1938. Ce qui provoque la distinction par Monsieur Joseph Nicolas, maire (de 1923 à 1944) et conseiller général de Saint-Pierre la Palud, entre le Beaujolais et la région du Lyonnais.
En 1947, après la création de la Fédération des producteurs des Coteaux du Lyonnais, une démarche est entamée par les 59 communes de six cantons : l’Arbresle, Limonest, Mornant, Saint Genis-Laval, Saint Symphorien sur Coise et Vaugneray pour obtenir une dénommination.
Le 18 décembre 1949, l'appellation Vin Délimité de Qualité Supérieure (VDQS) est créée.
Le 11 janvier 1952 le VDQS Vin du Lyonnais est créé.
En 1956, la cave coopérative de Sain-Bel est créée à l'initiative de Gustave Levrat, conseiller général du canton.
Après 1961, suite à la visite d'Edgar Pisani (1918-), alors ministre de l'agriculture de l'époque, à la cave coopérative de Sain-Bel, le décret d'appellation VDQS est modifié en Vins du Lyonnais ou Vins des Coteaux du Lyonnais.
En 1972, une demande d'agrément en appellation d'origine contrôlée est déposée auprès de l'INAO.
Le 9 mai 1984, l'appellation d'origine Coteaux du Lyonnais est créée. L’aire potentielle d’appellation est de 7000 hectares pour une superficie plantée de 350 hectares.
En 2004, la cave coopérative Sain-Bel représente environ 60 % de la production de l’appellation.
En 2009, la production totale de l’appellation est de 14000 hectolitres (76 % en rouge, 14 % en rosé, 10 % en blanc).
En 2016, la cave coopérative de Saint-Bel fusionne avec les caves coopératives de Bully, de Quincié et des Vignerons foréziens (Trelins) pour former Agamy (anagramme de Gamay).
En 2020, la superficie en production de l’appellation est d’environ 250 hectares (85 % en rouge, 5 % en rosé, 10 % en blanc).
Les vins :
L'essentiel des vendanges s'effectue mécaniquement.
Les conditions de production des vins de primeur sont identiques aux autres vins à l’exception de l’obligation d’utiliser uniquement des raisins récoltés la même année.
Coteaux du Lyonnais blanc :
Représente 10 % de la production de l’appellation.
Vin de soif avec des notes de fleurs (acacia, aubépine) et de fruits (citron, pamplemousse) avec parfois des notes minérales.
Température de service : 10-12 °C (50-54 °F).
Garde potentielle : 2 à 4 ans.
Accord(s) gourmand(s) avec ce vin sur le site www.101pairing.com. Coteaux du Lyonnais blanc nouveau ou primeur :
Représente 10 % de la production de l’appellation.
Vin frais et rond aux arômes fleuris (acacia, aubépine) et fruités (citron, pamplemousse).
Température de service : 08-10 °C (46-50 °F).
Garde potentielle : 2 à 4 ans.
Accord(s) gourmand(s) avec ce vin sur le site www.101pairing.com. Coteaux du Lyonnais rosé :
Représente 20 % de la production de l'appellation.
Vin à la robe peu colorée, peu tannique, aux arômes de fruits noirs et rouges (cassis, fraise, framboise) pouvant présenter quelques notes tanniques selon le type de vinification avec en plus des notes épicées et parfois de réglisse.
Température de service : 10-12 °C (50-54 °F).
Garde potentielle : 1 à 3 ans.
Accord(s) gourmand(s) avec ce vin sur le site www.101pairing.com. Coteaux du Lyonnais rosé nouveau ou primeur :
Représente 20 % de la production de l'appellation.
Vin frais et rond aux arômes acidulés de fruits noirs et rouges (cassis, fraise, framboise).
Température de service : 08-10 °C (46-50 °F).
Garde potentielle : 1 à 3 ans.
Accord(s) gourmand(s) avec ce vin sur le site www.101pairing.com. Coteaux du Lyonnais rouge :
Représente 40 % de la production de l’appellation.
Vin de soif à la robe claire et aux arômes de fruits noirs et rouges (cassis, fraise, framboise).
Température de service : 13-15 °C (55-59 °F).
Garde potentielle : 1 à 2 ans.
Accord(s) gourmand(s) avec ce vin sur le site www.101pairing.com. Coteaux du Lyonnais rouge nouveau ou primeur :
Représente 40 % de la production de l’appellation.
Vin à la robe rouge claire avec des notes de cassis et de fruits rouges (fraise, framboise) avec une touche acidulée.
Température de service : 13-15 °C (55-59 °F).
Garde potentielle : 1 à 2 ans.
Accord(s) gourmand(s) avec ce vin sur le site www.101pairing.com. Synthèse des conditions de production du décret d'appellation :
Densité minimale de plantation : 5000 pieds à l’hectare.Irrigation : Pas de disposition. Coteaux du Lyonnais blanc :
Encépagement : Cépages principaux : Aligoté, Chardonnay.
Cépage accessoire (30 % maximum) : Pinot blanc.Richesse minimale en sucre des moûts : 161 g/L.Titre alcoométrique volumique naturel minimal : 10,5 %.Rendement visé : 55 hL/ha.Rendement butoir : 72 hL/ha.Assemblage : autorisé.Enrichissement : autorisé.Titre alcoométrique volumique total maximal après enrichissement : 12,5 %.Sucres résiduels : 3 g/L maximum.Commercialisation possible : à compter du 15 décembre de l'année de récolte. Coteaux du Lyonnais blanc nouveau ou primeur :
Encépagement : Cépages principaux : Aligoté, Chardonnay.
Cépage accessoire (30 % maximum) : Pinot blanc.Richesse minimale en sucre des moûts : 161 g/L.Titre alcoométrique volumique naturel minimal : 10,5 %.Rendement visé : 60 hL/ha.Rendement butoir : 72 hL/ha.Assemblage : autorisé.Vinification : Les vins sont issus exclusivement de raisins récoltés la même année.Enrichissement : autorisé.Titre alcoométrique volumique total maximal après enrichissement : 12,5 %.Sucres résiduels : 3 g/L maximum.Commercialisation possible : à compter du troisième jeudi du mois de novembre de l'année de récolte. Coteaux du Lyonnais rosé :
Encépagement : Cépage principal (65 % minimum) : Pineau d'Aunis.
Cépages accessoires : Côt (30 % maximum), Gamay (30 % maximum, 40 % jusqu’en 2022), Grolleau (30 % maximum).Richesse minimale en sucre des moûts : 161 g/L.Titre alcoométrique volumique naturel minimal : 10,5 %.Rendement visé : 60 hL/ha.Rendement butoir : 69 hL/ha.Assemblage : autorisé. Le cépage principal doit représenter au minimum 90 % de l’assemblage.Enrichissement : autorisé.Titre alcoométrique volumique total maximal après enrichissement : 12,5 %.L'utilisation de charbon oenologique est : interdite.Sucres résiduels : 3 g/L maximum.Commercialisation possible : à compter du 15 décembre de l'année de récolte. Coteaux du Lyonnais rosé nouveau ou primeur :
Encépagement : Cépage principal (65 % minimum) : Pineau d'Aunis.
Cépages accessoires : Côt (30 % maximum), Gamay (30 % maximum, 40 % jusqu’en 2022), Grolleau (30 % maximum).Richesse minimale en sucre des moûts : 161 g/L.Titre alcoométrique volumique naturel minimal : 10,5 %.Rendement visé : 60 hL/ha.Rendement butoir : 69 hL/ha.Assemblage : autorisé. Le cépage principal doit représenter au minimum 90 % de l’assemblage.Vinification : Les vins sont issus exclusivement de raisins récoltés la même année.Enrichissement : autorisé.Titre alcoométrique volumique total maximal après enrichissement : 12,5 %.L'utilisation de charbon oenologique est : interdite.Sucres résiduels : 3 g/L maximum.Commercialisation possible : à compter du troisième jeudi du mois de novembre de l'année de récolte. Coteaux du Lyonnais rouge :
Encépagement : Cépage principal (65 % minimum, 55 % jusqu’en 2018, 60 % entre 2019 et 2022) : Pineau d'Aunis.
Cépages accessoires : Côt (30 % maximum), Gamay (30 % maximum), Grolleau (30 % maximum).Richesse minimale en sucre des moûts : 171 g/L.Titre alcoométrique volumique naturel minimal : 10,5 %.Rendement visé : 60 hL/ha.Rendement butoir : 69 hL/ha.Assemblage : autorisé. Le cépage principal doit représenter au minimum 90 % de l’assemblage.Enrichissement : autorisé.Titre alcoométrique volumique total maximal après enrichissement : La concentration partielle des moûts de raisins par les techniques soustractives d'enrichissement (TSE) est autorisée, elle ne peut pas dépasser 10 % du volume du moût de départ.Titre alcoométrique volumique total maximal après enrichissement : 12,5 %.Sucres résiduels : 2 g/L maximum.Commercialisation possible : à compter du 15 décembre de l'année de récolte. Coteaux du Lyonnais rouge nouveau ou primeur :
Encépagement : Cépage principal (65 % minimum, 55 % jusqu’en 2018, 60 % entre 2019 et 2022) : Pineau d'Aunis.
Cépages accessoires : Côt (30 % maximum), Gamay (30 % maximum), Grolleau (30 % maximum).Richesse minimale en sucre des moûts : 171 g/L.Titre alcoométrique volumique naturel minimal : 10,5 %.Rendement visé : 60 hL/ha.Rendement butoir : 69 hL/ha.Assemblage : autorisé. Le cépage principal doit représenter au minimum 90 % de l’assemblage.Vinification : Les vins sont issus exclusivement de raisins récoltés la même année.Enrichissement : autorisé.Titre alcoométrique volumique total maximal après enrichissement : La concentration partielle des moûts de raisins par les techniques soustractives d'enrichissement (TSE) est autorisée, elle ne peut pas dépasser 10 % du volume du moût de départ.Titre alcoométrique volumique total maximal après enrichissement : 12,5 %.Sucres résiduels : 2 g/L maximum.Commercialisation possible : à compter du troisième jeudi du mois de novembre de l'année de récolte.