Présentation :
Propriété située au sud de la commune de Saint-Seurin de Cadourne au sud du château Charmail et à proximité du château Sociando-Mallet.
Nom originel de la propriété repris à compter de 2003 et du nouveau classement des crus bourgeois.
Était auparavant classé sous le nom de Château Verdus.
Histoire :L'histoire de ce domaine est commune avec celle du château Verdus.
La seigneurie de Bardis dès le 14ème siècle dépendait de la seigneurie de Lamarque. C'était une forteresse qui servait de garnison à la capitainerie de Lamarque.
En 1520, le domaine passe dans la famille de Bonneau par le mariage de Peyronne de Cra (1485-?) avec Arnaud de Bonneau (1475-?), sieur de Sadirac. Il est ensuite transmis à Jean de Bonneau (1505-1566), sieur de Foix-Moureau et greffier au Parlement de Bordeaux. Ensuite, Jean de Bonneau de Cansec (1544-1606), sieur du Petit-Verdus, conseiller lay au Parlement de Bordeaux (à partir de septembre 1577) est désigné seigneur de Verdus.
En 1598 ou 1599, Pierre de Bonneau, seigneur de Sadirac épouse ? De Makanam.
En 1612, la seigneurie de Bardis est vendue en réméré (possibilité de racheter dans un certain temps la chose qu'on vend) possiblement à Jean de Trevey, écuyer et seigneur de Buffrède. La famille de Bonneau conservant la seigneurie de Verdus.
François Bonneau (1620-1675) est le seigneur suivant du Verdus.
Le domaine restera dans la famille de Trevey de Charmail jusqu'au mariage de Léonard de Paty du Rayet (?-1795), conseiller au Parlement de Bordeaux avec Françoise Hyacinthe de Trevey de Charmail (héritière du domaine de Bardis).
Jeanne Catherine de Paty du Rayet issue de ce mariage épousera Jean-Louis de Bonneau (1756-?) et lui apportera le domaine de Bardis.
Après la Révolution française, Jeanne Catherine de Paty du Rayet, veuve, et sa sœur Marie de Paty du Rayet (1770-?), veuve également, revendiqueront le domaine de Bardis et le domaine de Verdus confisqué à leur père exécuté le 1er aout 1795 à Auray.
Elles obtiendront la restitution des propriétés en 1828.
Les deux domaines sont réunifiés pour très peu de temps.
En 1831, le château Bardis est bâti.
Dès la seconde moitié du 19ème siècle, le château Bardis appartient à Alphonse Adrien Robert Louvet de Paty du Rayet (1799-1873), également propriétaire du château Charmail, tandis que le château Verdus appartient à madame de Bonneau (1850) puis à monsieur Boyer (1868) à qui succédera à la tête du domaine sa fille mademoiselle Boyer.
En 1903, Hippolyte Peragallo (1850-1921), officier d'artillerie et époux de Gabrielle Calliat (1858-1944), fille unique de Alphonse Adrien Robert Louvet de Paty du Rayet devient propriétaire du château Charmail, du château Verdus et du château Bardis qui se fond dans le vignoble de château Charmail mais reste une marque de celui-ci.
En 1908, le domaine de Verdus est la propriété de Paul Alibert et le restera au moins jusqu'à la seconde guerre mondiale puisqu'en 1949, ce sont ses héritiers qui sont les propriétaires du domaine.
En 1969, ce sont les héritiers Peragallo qui sont les propriétaires du domaine de Verdus. Parmi ceux-ci Marie Anne Peragallo (1921-2008), épouse de Jacques Dailledouze (1920-1996) reprend avec son mari la direction du domaine et le château Verdus. Le vignoble est replanté.
En 1990, leur fils, Alain Dailledouze (1949-) leur succède à la tête du domaine.
En 2003, le château Bardis est classé cru bourgeois. Classement annulé en février 2007 par la cour administrative de Bordeaux suite à l'appel de 77 châteaux non classés.
En novembre 2021, le château Bardis est racheté par les propriétaires du château Charmail, Bernard d’Halluin associé à GL Group, société d’investissement et JAB, fonds d’investissement basé au Luxembourg.
Le vignoble du château Bardis est rattaché au château Charmail et l’étiquette château Bardis disparaît.
Conditions de production du décret d'appellation :
Densité minimale de plantation : 6500 pieds/'hectare.Pas de disposition concernant l'irrigation.Rendement de base : 55 hl/ha.Titre alcoométrique volumique naturel minimum: 11 %.La concentration partielle des moûts de raisins par les techniques soustractives d'enrichissement est autorisée, elle ne peut pas dépasser 15 % du volume du moût de départ.Titre alcoométrique volumique total maximal après enrichissement : 13 %.Teneur maximale autorisée en sucre résiduel : 3 g/L.Élevage au minimum jusqu'au 31 mai de l'année suivant la récolte.Commercialisation possible à compter du 15 juin.