Présentation :
Appellation effectuant la transition entre la vallée du Rhône et les Cévennes dans les départements (Ardèche, Gard) situés de chaque côté des rives de la rivière Ardèche.
Le vignoble est implanté principalement sur le plateau calcaire des Gras de part et d’autre des Gorges de l’Ardèche situé à une altitude de 400 mètres.
Les sols sont essentiellement calcaire ou argilo-calcaire avec parfois une présence de coulées de laves.
Le climat est de type méditerranéen.
Histoire :Au 16ème siècle, Olivier de Serres (1539-1619) indique que la moitié des paroisses du Vivarais produisent un vin cléret et que la vigne y est conduit en hautain sur des terrasses.
En 1924, la première cave coopérative d’Ardèche est fondée à l’aven d’Orgnac.
En 1955 débute les démarches pour obtenir une appellation d’origine contrôlée.
Le 8 août 1962, l'appellation d'origine vin délimité de qualité supérieur (VDQS) Côte du Vivarais est obtenue. Elle prévoit la possibilité de faire suivre le nom de l’appellation d'un nom de cru (Orgnac, Saint-Montant, Saint-Remèze).
En 1971, l’appellation est étendue à deux communes du départtement de l’Ardèche : Lagorce et Vinezac.
En 1979, une première demande d'accession à l'appellation d'origine contrôlée est déposée auprès de l'INAO. Demande refusée.
En 1984, l’AOVDQS est agrandie avec l’intégration de la commune d’Issirac (Gard).
En 1986, nouvelle demande qui abouti à l'obtention de l'appellation d'origine contrôlée le 23 septembre 1999. La délimitation de l’appellation ramène alors la superficie potentielle de 11000 hectares à 4734 hectares.
En 2008, la superficie en production de l’appellation est de 538 hectares pour une production globale moyenne de 15000 hectolitres.
En 2018, la superficie de l’appellation est de 230 hectares.
Les vins :Les coopératives représentent 85 % de la production totale de l'appellation.
L'appellation fut effective à compter du millésime 1998.
Côtes du Vivarais blanc :
La production de vin blanc est anecdotique (4 %).
Vin fruité présentant des notes fleuries (acacia, aubépine) et fruitées (pêche blanche, poire) avec une pointe de minéralité et d'agrume (pamplemousse).
Température de service : 08-10 °C (46-50 °F).
Garde potentielle : 2 à 3 ans.
Accord(s) gourmand(s) avec ce vin sur le site www.101pairing.com. Côtes du Vivarais rosé :
Les vins rosés représentent le quart de la production de l’appellation.
Vin a la robe vive, léger et fruité (cerise, groseille).
Température de service : 08-10 °C (46-50 °F).
Garde potentielle : 2 à 3 ans.
Accord(s) gourmand(s) avec ce vin sur le site www.101pairing.com. Côtes du Vivarais rouge :
Les vins rouges représentent environ 70 % de la production totale de l'appellation.
Vin a la robe soutenue souvent avec des reflets violacés, légèrement tannique, aux arômes de fruits noirs (cassis, mûre) et d'épices.
Température de service : 14-16 °C (57-61 °F).
Garde potentielle : 2 à 3 ans.
Accord(s) gourmand(s) avec ce vin sur le site www.101pairing.com. Conditions de production du décret d'appellation: Densité minimale de plantation : 4000 pieds à l’hectare.Irrigation : Autorisée avant le 1er mai et jusqu’à la récolte et à titre exceptionnelle du 15 juin au 15 août ou entre la fermeture de la grappe et à la véraison si autorisation délivrée par le directeur de l'Institut national de l'origine et de la qualité. Côtes du Vivarais blanc :
Encépagement : Cépage principal (50 % minimum) : Grenache blanc.
Cépages secondaires : (30 % minimum, présence obligatoire d'au moins un des deux) : Clairette, Marsanne.
Cépage accessoire (10 % maximum) : Viognier.Richesse minimale en sucre des moûts : 178 g/L.Titre alcoométrique volumique naturel minimum : 11 %.Rendement visé : 52 hL/ha.Rendement butoir : 58 hL/ha.Assemblage : obligatoire. Le cépage Grenache blanc représente au minimum 50 % de l’assemblage, les cépages complémentaires représentent au minimum 30 %, les cépages accessoires 20 % maximum.Vinification : la vinification par macération carbonique est interdite.Enrichissement : autorisé.Titre alcoométrique volumique total maximal après enrichissement : 13 %.Teneur maximale autorisée en sucres résiduels : 4 g/L maximum.Commercialisation possible : à compter du 15 décembre de l'année de récolte. Côtes du Vivarais rosé :
Encépagement : Cépage principal (60 % minimum, 80 % maximum) : Grenache noir.
Cépage secondaire (10 % minimum) : Syrah..
Autre cépage (10 % maximum) : Cinsault, Carignan (si planté avant le 23/09/1999, interdit à compter du millésime 2018), Marselan.Richesse minimale en sucre des moûts : 189 g/L.Titre alcoométrique volumique naturel minimum : 11 %.Rendement visé : 52 hL/ha.Rendement butoir : 60 hL/ha.Assemblage : obligatoire. Le cépage Grenache doit représenter entre 60 et 80 % de l’assemblage.Vinification : la vinification par macération carbonique est interdite.Enrichissement : autorisé.Titre alcoométrique volumique total maximal après enrichissement : 13 %.L'utilisation de charbon oenologique est : Interdite.Teneur maximale autorisée en sucres résiduels : 4 g/L maximum.Commercialisation possible : à compter du 15 décembre de l'année de récolte. Côtes du Vivarais rouge :
Encépagement : Cépages principaux : Grenache noir (30 % minimum), Syrah (40 % minimum).
Autres cépages (10 % maximum) : Cinsault, Carignan (si planté avant le 23/09/1999, interdit à compter du millésime 2018), Marselan.Richesse minimale en sucre des moûts : 189 g/L.Titre alcoométrique volumique naturel minimum : 11 %.Rendement visé : 52 hL/ha.Rendement butoir : 60 hL/ha.Assemblage : obligatoire. Le cépage Grenache doit représenter au minimum 30 % de l’assemblage, le cépage Syrah 40 %.Vinification : la vinification par macération carbonique est interdite.Enrichissement : autorisé.Techniques soustractives d’enrichissement : la concentration partielle des moûts de raisins par les techniques soustractives d'enrichissement (TSE) est autorisée, elle ne peut pas dépasser 10 % du volume du moût de départ.Titre alcoométrique volumique total maximal après enrichissement : 13 %.Teneur maximale autorisée en sucres résiduels : 3 g/L maximum si le titre alcoométrique volumique naturel est inférieur ou égal à 14 %, 4 g/L au-delà. Commercialisation possible : à compter du 15 décembre de l'année de récolte.