Présentation :
Propriété bâtie sur un des points les plus élevés de Saint-Emilion, située à l'ouest de Saint-Emilion au bord de la route de Libourne, à proximité du château Beau-Séjour-Bécot et encadré par les châteaux Bellevue, Coutet, Franc-Mayne et Grand-Pontet.
Le vignoble était disposé à côté de Clos Fourtet, et de Beauséjour-Bécot avant d'être absorbé en 1979 par le château Beauséjour-Bécot.
Histoire :
Le premier propriétaire connu de ce domaine est monsieur Duplessis-Fourcaud qui en 1867 obtient avec 33 autres propriétaires de Saint-Emilion une médaille d'or à l'Exposition universelle de Paris.
En 1874, selon Bordeaux et ses vins de Féret, la superficie du vignoble est de 15 hectares et monsieur Duplessis-Fourcaud est également propriétaire du château Destieux.
En 1881, une société de négoce est créée pour commercialiser la production du domaine mais également des vins de tout le Bordelais.
En 1886, sans doute suite au décès de monsieur Duplessis-Fourcaud, le domaine est divisé en deux. Une partie appartient à mademoiselle Elmyre Duplessis-Fourcaud, la plus grande, la seconde appartient à Ernest Duplessis-Fourcaud (1853-?), époux de Louise Deluze-Letang (1857-?) depuis 1878. Ceux-ci vont conserver les domaines jusqu'au début du 20ème siècle, au moins 1908.
En 1909, le propriétaire du château Trois-Moulin est René Duplessis-fourcaud (1879-?) époux de Madeleine Termes-Dubroca.
Après la première guerre mondiale, il n'existe plus que le domaine appartenant à René Duplessis-fourcaud. Celui d'Elmyre Duplessis-Fourcaud a disparu, peut-être a t'il changé de nom car celle-ci était également propriétaire du château Guibeau en appellation Puisseguin-Saint-Emilion et le château Guibeau appartient toujours en 1922 à la famille Duplessis-Fourcaud.
Durant la seconde guerre mondiale, approximativement en 1943, le propriétaire du domaine est Pierre Bargeaux.
Le 16 juin 1955, le domaine intègre le premier classement de Saint-Emilion dans la catégorie Grand cru classé. Rang qu'il conserve jusqu'au classement de 1969 où celui-ci n'est pas retenu.
De 1960 à 1976, le professeur Émile Peynaud est l’œnologue conseil du domaine.
Le propriétaire suivant est son fils, le docteur G. Bargeaux.
En 1979, le domaine est vendu à Michel Bécot, propriétaire du château Beau-Séjour-Bécot et le vignoble est reversé dans celui du château Beau-Séjour-Bécot avec celui du château La Carte †.
Le 23 mai 1986, le château Beau-Séjour-Bécot est dégradé de 1er Grand cru classé B au rang de Grand cru Classé par le comité de l'INAO chargé du classement, celui-ci refusant l'intégration des vignobles du Château La Carte † et du Château Trois-Moulins † dans celui de château Beau-séjour-Bécot.
Le 8 novembre 1996, le château Beau-Séjour-Bécot réintègre la catégorie Grand cru Classé B.
Les vins :
Le second vin du domaine porte le nom de : Pas de second vin.
Dernier millésime produit : 1978.
Conditions de production du décret d'appellation:Densité minimale de plantation : 5500 pieds/ha.Irrigation possible sous condition.Rendement de base : 46 hl/ha.Les vins ne peuvent être issus du seul cépage Petit verdot. La proportion du cépage Petit verdot ne peut excéder 10 % de l'assemblage final.Titre alcoométrique volumique naturel minimum : 11,5 %.La concentration partielle des moûts de raisins est autorisée pour les vins rouges. La mise en œuvre s'effectue sur les moûts et ne peut pas dépasser 15 % du volume maximum du moût de départ (10 % auparavant).Titre alcoométrique volumique total maximal autorisé : 13,5 %.Teneur maximale autorisée en sucres résiduels : 3 g/L.Tous les vins revendiquant l'appellation doivent faire l'objet d'une dégustation avant et après le conditionnement ainsi qu'un an après la mise en bouteille.Élevage obligatoire au minimum jusqu'au 1er février (30 avril auparavant) de la deuxième année qui suit celle de la récolte.Embouteillage obligatoire après le 31 janvier chez le vinificateur ou au sein de l'unité collective de vinification dont les adhérents récoltent les raisins.Commercialisation possible à compter du 15 mai.