Présentation :
Domaine de 5 hectares situé au nord de Saint-Émilion et entouré par de nombreux grands crus classés tel que le château Larmande à l'est, le château Côte de Baleau et le château Fonroque au sud et le château Cap de Mourlin au nord.
Le vignoble de 4,6 hectares (80 % Merlot, 15 % Cabernet franc, 5 % Cabernet-Sauvignon) est installé sur le haut du plateau argilo-calcaire de Saint-Émilion.
Le nom du domaine vient du lieu-dit La Niote.
Histoire :
L'origine de cette propriété remonte à 1816 avec la plantation d'un petit vignoble par Pierre Lacoste (1794-1862), négociant en vins. Le domaine s'appela alors La Niote.
En 1844, le domaine atteint sa superficie actuelle et le château est construit.
Le domaine est ensuite dirigé par Jacques Rouja (1826-1890) époux de Marie Justine Lacoste (1830-?) depuis le 27 juin 1849. C'est sous sa direction que celui-ci est cité pour la première fois en 1874, dans la troisième édition de Bordeaux et ses vins de Féret sous le nom de La Niote. La famile Rouja étant également propriétaire du château Patarabet à Saint-Émilion (revendu avant 1908).
Après le décès de Jacques Rouja, la propriété est dirigée par sa veuve puis sans doute transmise à André Émile Rouja (1852-1903), lui-même négociant en vins. Dès cette époque, ils sont propriétaires en plus du domaine, de la Chapelle de la Trinité datant du 13ème siècle, l’ermitage de Saint-Émilion et une partie des catacombes appartiennent aux descendants de la famille.
Suite au décès en 1903 d’Émile Rouja, c'est sa fille Marie Louise Elisabeth Rouja (1880-?) qui a épousé le 24 septembre 1904 Urbain Pierre Marie Freymond (1877-1934), pharmacien , qui hérite du domaine.
Après le décès de son époux, la veuve Freymond-Rouja prend la direction du domaine.
Le 16 juin 1955, le domaine est retenu dans la catégorie grand cru classé du premier classement de Saint-Émilion. Rang qu'il conservera jusqu’à aujourd'hui.
Le domaine sera ensuite hérité par sa fille, Simone Freymond (1905-1986) qui épousera en 1924 Gustave Schneider (1889-1967).
A compter de 1969, la mise en bouteille au domaine devient obligatoire pour l'appellation Saint-Émilion Grand cru et pour les Grands crus classés.
En 1988, après le décès de Simone Freymond, le domaine est repris par son petit-fils Arnaud Varailhon de la Filolie et son épouse Florence Ribéreau-Gayon.
Le 29 octobre 2012, le domaine intègre, après la proposition du 6 septembre 2012 de l'Institut National de l'Origine et de la Qualité (INAO), le classement officiel des crus de l'AOC Saint-Émilion Grand Cru dans la catégorie : Grand Cru Classé.
Le cellier dispose de cuves en béton et en aciers inoxydables.
Le 8 septembre 2022, le domaine est retenu dans la catégorie Grands Crus Classés du septième classement des crus classés de Saint-Emilion.
Les vins :
Le second vin du domaine porte le nom de : Chapelle Laniote.
L'étiquette du domaine représente la chapelle de la Trinité, située dans Saint-Emilion, propriété de la famille depuis la seconde moitié du 19ème siècle et non le château.
Densité moyenne de plantation : 6200 pieds/hectare.
Élevage de 12 à 15 mois en fût de chêne (40 % neuf).
Production moyenne 160 à 160 hl/an.