Présentation :
Domaine de 30 hectares situé au nord-ouest de la commune de Saint-Émilion à proximité du château Yon-Figeac et du Clos des Jacobins.
Le vignoble de 27 hectares (68 % Merlot, 26 % Cabernet franc, 6 % Cabernet-sauvignon) d'un seul tenant est situé au pied du coteau de Saint-Émilion et se réparti en deux secteurs, à l’ouest du château avec un sol de sable sur socle argileux, à l’est du château avec un sol de sable nettement plus argileux.
Le nom du domaine viendrait de l'intérêt pour les roses de sa fondatrice : Nelly Gurchy.
Histoire :
La création de ce domaine remonte à l'année 1882 avec le rachat du cru Camus-La Gommerie (issu du cru de La Gomerie de 200 hectares démembré à la Révolution française) par Pétronille Aimée Nelly Chollet (1836-1894) épouse depuis le 20 avril 1858 et veuve de Georges Gurchy (1820-1880), négociant en vins et propriétaire du château Yon-Figeac.
En 1883, Nelly Gurchy complète son domaine par l'achat du domaine voisin de Lafontaine. Cela crée alors un vignoble disposé sur un sol sableux de 15 hectares baptisé château Camus et dirigé par Jean Baptiste Georges Maurice Gurchy (1859-1920), fils de Georges et négociant en vins également.
En 1885, le château est construit et le domaine après 1886 et avant 1893 prend le nom de Château Larose-Gurchy.
Au début du 20ème siècle (1908) la superficie du vignoble est portée à 20 hectares, un cuvier est créé avec un système de pressoir roulant au dessus des cuves et le nom du domaine est modifié pour devenir château Laroze-Gurchy.
Après la première guerre mondiale et le décès de Maurice Gurchy en 1920, la superficie du vignoble atteint 35 hectares et le domaine. Suite au partage entre les 4 filles de Maurice Gurchy, succession réglée par le tribunal de Libourne, le château Laroze-Gurchy devient la propriété d'Andrée Gurchy (?-1973) épouse du docteur René Fernand Arthur Meslin (1885-) depuis le 28 août 1917.
En 1929, selon Bordeaux et ses vins de Féret, le propriétaire est le docteur René Meslin et la superficie du vignoble est de 30 hectares.
Après la seconde guerre mondiale, la direction du domaine est confiée à Georges Meslin.
En 1955, le domaine intègre le premier classement des grands crus classés de Saint-Émilion dans la catégorie premier grand cru classé.
A compter de 1969, la mise en bouteille au domaine devient obligatoire pour l'appellation Saint-Émilion Grand cru et pour les Grands crus classés.
En 1980, Guy Meslin devient le gérant du domaine mais Georges Meslin reste le propriétaire du domaine.
A compter de 1991 et jusqu'en 1998, le vignoble est conduit en biodynamie.
En 1995, le cuvier est entièrement rénové avec l'installation de 8 cuves inox thermos-régulées d'une contenance de 104 à 111 hl.
En 1997 débute des travaux de drainage du vignoble.
En 1998, 6 cuves en béton de 50 à 60 hl sont intégrées au cuvier pour permettre une vinification parcellaire.
En 1999, le chai d'élevage est rénové et climatisé.
En 2004 débute un programme de replantation à forte densité (8333 puis 10000 pieds/ha à compter de 2007).
En 2011, un troisième vin est créé : Lady Laroze.
Le 29 octobre 2012, le domaine intègre, après la proposition du 6 septembre 2012 de l'Institut National de l'Origine et de la Qualité (INAO), le classement officiel des crus de l'AOC Saint-Émilion Grand Cru dans la catégorie : Grand Cru Classé.
L’œnologue conseil du domaine est : Jean-Philippe Fort.
Hubert de Boüard de Laforest est également conseiller technique du domaine.
Le 8 septembre 2022, le domaine est retenu dans la catégorie Grands Crus Classés du septième classement des crus classés de Saint-Emilion.
Les vins :
Densité moyenne de plantation : de 6000 à 8300 pieds à l'hectare selon les parcelles.
Rendement moyen : 40 hl/ha.
Production moyenne : 700 hl/an.
Élevage de 12 à 18 mois en fût de chêne (50 % neuf).
Le second vin du domaine porte le nom de : La Fleur Laroze.
Il s'appelait auparavant Clos Yon Figeac.
Il existe un autre vin : Lady Laroze.