Présentation :
Le vignoble de 17 hectares (55% Merlot, 45% Cabernet Sauvignon) se constitue de trois parcelles, une sur le plateau de Saint-Estèphe (10 hectares en pente vers la Gironde au point culminant du vignoble de l’appellation), une parcelle (3,5 hectares, 100 % cabernet-sauvignon) située entre les vignobles de château Lafon-Rochet et le vignoble de Cos d’Estournel sur un sol de graves et une dernière contiguë au château Montrose (3,5 hectares également).
Le domaine tire son nom d’une commanderie des Templiers.
Histoire :
La première trace de ce domaine se situe en 1824 selon Wilhem Franck dans la première édition de son traité sur les vins du Médoc et les autres vins rouges et blancs avec Bonie propriétaire à Saint-Estèphe. Il s’agit probablement de François Bonie (1789-1874), Inspecteur des poudres, époux de Marie Anne Toussaint Leroy (1800-1876).
En 1868, le domaine est enfin nommé La Commanderie dans le Bordeaux et ses vins d’Edouard Feret.
Après le décès en 1874 de François Bonie, la propriété devient la possession de Jean Chrysostome Alphonse Bonie (1822-1891), colonel des chasseurs et président de la Société de secours mutuel de Saint-Estèphe, troisième enfant du couple Bonie et époux de Jeanne Nelly Brousse (1836-1905).
Après le décès d’Alphonse Bonie, c’est sa veuve qui dirige le domaine jusqu’à son décès en 1905. Le couple a eu au moins un enfant, Valentine Laure Bonie.
Le 16 janvier 1906, le domaine de La Commanderie est achetée sur adjudication pour moitié par les négociants Jean-Baptiste Pécresse (1881-?) et François Léopold Pécresse (1886-1976) et leur beau-frère Charles Dedenis (1893-1940), époux de Marie Anne Pécresse (1877-1953) pour l’autre moitié.
En 1929, Charles Dedenis est cité comme l’unique propriétaire du cru.
En 1932, le château La Commanderie est retenu dans le premier classement des crus bourgeois.
Après la mort de Charles Dedenis en 1940, le cru disparaît.
En 1957, le château La Commanderie est rachetée par Gabriel Meffre qui dirige alors également le château Canteloup et achètera en 1961 le château du Glana.
En 1996, Claude Meffre reprend le domaine de son père.
Le 17 juin 2003, le domaine intègre le premier classement officiel des crus bourgeois dans la catégorie cru bourgeois, classement annulé le 28 février 2007 par la cour administrative de Bordeaux à la demande des 77 propriétés non classées.
En 2020, le domaine est retenu dans la catégorie cru bourgeois du classement des crus bourgeois.
Les vins :
Élevage de 12 mois en fût de chêne (33 % neuf).
Densité moyenne de plantation : 6600 pieds à l'hectare.
Vendanges mécaniques.