Présentation :
Propriété située à proximité du château Cantemerle.
Histoire :
Au 18ème siècle, le lieu-dit la Biche est la possession de la famille Laronde.
Dès 1759, un vignoble est signalé sur la carte du cours de la Garonne réalisée par Desmarais.
A partir de 1781, Joseph Laronde (1759-?), lieutenant de vaisseau et époux de Suzanne Marie Jeanne Genay (1771-?) ferait construire un bâtiment.
En 1810, le château est bâti et possède des bâtiments d’exploitation avec un vignoble situé au sud des bâtiments.
En 1843, le domaine appartient à Étienne Fauché et Hérigoyen.
En 1845, le domaine est cité sous le nom de Labéche, propriété de Irigoyen, par Wilhelm Franck dans sa deuxième édition de son Traité sur les vins du Médoc et les autres vins rouges du département de la Gironde.
En 1850, Jules Étienne Vieillard (1813-1868) est le propriétaire du domaine. Celui-ci est négociant et propriétaire d’une usine de porcelaine reprise à David Jonsthon en 1845.
En 1868, année du décès de Jules Vieillard, celui-ci est également propriétaire du cru de Terrefort (futur château Larrieu-Terrefort). Le nouveau propriétaire du château Rose-La Biche est Louis Charles David Vieillard (1842-1893).
En 1881, le propriétaire du château Rose-La Biche est Ferdinand Giese (1839-1911) époux depuis le 19 mai 1863 de Julie Marguerite Juliette Vieillard (1843-1906) fille cadette de Charles Vieillard.
En 1882, le château est rénové.
En 1908, le château Rose La Biche est la propriété de Jules Ferdinand Jean Giese (1872-1927), ancien maire de Macau et de la veuve de Jean Gaston Duvergier (1840-1889), Gabrielle Marie Céline Bahr (1853-1911).
Après la première guerre mondiale, le château Rose La Biche devient la propriété de J. Lataste et de la veuve D. Fabre.
En 1936, le domaine est la propriété de monsieur Carrion.
Après la deuxième guerre mondiale, le domaine est la propriété de monsieur Van Vollenhoven.
En 1969, le vignoble du domaine n’existe plus.
L’étampe est reprise par le château Giscours et la production est épisodique (1989, 1995, 1996, 2014, 2015).
En 2003, le domaine n’est pas retenu dans le classement des crus bourgeois. Classement annulé en février 2007 par la cour administrative de Bordeaux suite à l'appel de 77 châteaux non classés.
Les vins :
Pas de vin.