Présentation :
La propriété de 53 hectares est située sur la commune de Léognan à proximité du château de Fieuzal et du château Larrivet Haut-Brion.
Le vignoble de 47 hectares (41 hectares en rouge : 45 % Cabernet-sauvignon, 45 % Merlot, 8 % Cabernet franc, 2 % Petit verdot ; 6 hectares en blanc : 80 % Sauvignon, 20 % Sémillon) est disposé sur une série d'îlots graveleux composé de calcaire coquillé et de veines d'argile dominant le ruisseau de l’Eau Blanche et exposé au sud-ouest essentiellement.
L'origine du nom du domaine est l'addition du nom de l'acheteur en 1803, Bertrand de Malartic à celui du domaine de la Gravière.
Histoire :
Le domaine viticole existe depuis le 18ème siècle et portait auparavant le nom de Domaine de la Gravière.
En 1803, Bernardin de Malartic (1724-1807) achète le domaine d'une quinzaine d'hectares. Il sera également maire de Gradignan de 1800 à 1806. C'est probablement lui qui fit construire le château composé alors d'une grande bâtisse rectangulaire à un étage, complétée par deux ailes. Les tourelles seront rajoutées ultérieurement au château (avant 1846).
Le domaine passe ensuite à Pierre (?) de Malartic qui épouse la fille de François Seignouret, négociant bordelais. La superficie du domaine est alors de 15,44 hectares dont 4 hectares de vigne.
En 1850, Jeanne Marie Marthiens (1799-1871) épouse d’Arnaud Ricard (1799-1863), négociant en vins, tonnelier et maire de Léognan, rachète le domaine et procède à un remembrement des parcelles pour former un domaine proche de l'actuel (la famille Ricard fut également propriétaire du Château de Fieuzal et du domaine de Chevalier).
Elle décide d'accoler le nom de Malartic au nom du domaine en hommage au comte Hyppolyte de Maurès de Malartic (1730-1800), héros de l'histoire de France.
Après le décès en 1871 de madame Ricard, le domaine devient la propriété de Jean Ricard (1834-1900).
En 1877, sa fille, Angèle (1856-1937), se marie avec Lucien Ridoret (1850-1928), négociant.
Après le décès de Jean Ricard en 1900, ses différentes propriétés : châteaux de Fieuzal, Malartic-Lagravière et Domaine de Chevalier sont répartis entre ses enfants. L’aînée Jeanne épouse de Gabriel Beaumartin (?-1942) reçoit le domaine de Chevalier, Jean Abel Ricard (1864-?) le château de Fieuzal, Marcel François Ricard (1863-?) reprend le Château Haut-Gardère et Angèle le château Malartic-Lagravière.
Le domaine passe ensuite à Jean « André » Ridoret (1878-1947).
En 1927, la fille d’André Ridoret, Marguerite « Simone » (1907-1978), va épouser Jacques Marly (1906-2000).
Après le décès d’André Ridoret, le domaine devient la propriété de sa fille Simone.
En 1954, Emile Peynaud devient l'oenologue conseil du domaine.
En 1967, la société d'HLM de la Gironde reprend avec un bail de 30 ans, le château pour y installer un centre aéré à compter de 1969 qui sera fermé en 1971 avant de devenir une maison des jeunes et de la culture en 1975.
En 1986, le vignoble du domaine possède une superficie de 12,85 hectares en rouge et 1,65 hectare en blanc.
En 1990, le domaine sera vendu par Jacques Marly au groupe champenois Laurent-Perrier.
Le 6 février 1997, le domaine est officiellement revendu à Alfred-Alexandre Bonnie, industriel belge (Eau écarlate).
Dès 1997 débute un programme de replantation du vignoble (achat de 18 hectares suplémentaires), rénovation du chai avec l'installation de cuves bois et inox.
En 2005, la bodega Diamandes d’une superficie de 130 hectares est créée dans la vallée de Uco (province de Mendoza) en Argentine. Ce vignoble fait parti du Clos de los Siete, association de producteurs français menée par l’oenologue Michel Rolland.
En février 2006, le château Gazin Rocquencourt, propriété de 28 hectares avec un vignoble de 22 hectares, situé à Pessac-Léognan est racheté.
En 2008, le domaine reçoit la certification Agricert (agriculture raisonnée).
Le responsable du domaine est Jean-Jacques Bonie, fils d’Alfred-Alexandre, depuis 2003.
Les œnologues conseils du domaine sont Michel Rolland et Athanase Fakorellis.
Les vins :
Le second vin du domaine porte le nom de : Réserve de Malartic.
Portait le nom de Le Sillage de Malartic-Lagravière ( blanc et rouge) jusqu'au millésime 2006.
Existe depuis le millésime 1990.
Densité moyenne de plantation : 10000 pieds à l'hectare.
Vendanges manuelles.
Élevage en fût de chêne de 10 à 15 mois (40 à 60 % neuf) pour les blancs.
Production moyenne annuelle : 225 hl/an.
Le second vin du domaine, en blanc et en rouge, porte le nom de : Réserve de Malartic.
Création avec le millésime 2006.
Remplace Le Sillage de Malartic-Lagravière † (existe du millésime 1990 au millésime 2005).