Présentation :Ce climat Grand cru est situé au sud-ouest de Beaune (11 kilomètres) sur la commune de Puligny-Montrachet, au-dessus du grand cru Montrachet sur un terroir pentu.
Le sol du vignoble possède une très fine couche de terre sur socle calcaire.
Le nom du climat viendrait de la division du terroir de Montrachet en trois parties par le seigneur de Puligny (Chevalier pour l'aîné, la partie supérieure, les Pucelles pour ses filles et Bâtard pour le fils illégitime).
Histoire :En 1855, les climats de Chevalier-Montrachet ont une superficie de 27 hectares, 71 ares et 80 centiares. Propriété de monsieur Moreau-Guillemot.
En 1913, les maisons Louis Jadot et Louis Latour rachètent, chacun pour moitié, à Léontine Bigot, veuve de Léonce Bocquet (1839-1913), négociant en vins de Dijon, propriétaire de 11 hectares et du château du Clos de Vougeot, une parcelle de 1 hectare 2 ares et 70 centiares qu’ils rebaptisent la vigne des Demoiselles (autrefois propriété des demoiselles Voillot jusqu’en février 1846).
Le 31 juillet 1937, le décret d’appellation est signé et publié au Journal Officiel le 11 août 1937. Le cépage unique est le Chardonnay, la richesse minimale en sucre des moûts est fixée à 212 g/L, le rendement maximal autorisé est de 30 hL/ha (moyenne sur 5 ans) et le degré alcoolique minimal des vins fixé à 12,5 °.
Le décret du 13 juin 1939 défini les délimitations géographiques de l’appellation Chevalier-Montrachet en ajoutant au climat Chevalier-Montrachet de 6 hectares 11 ares et 80 centiares, une partie du lieu-dit Le Cailleret, la vigne des Demoiselles (1,027 hectares).
Le 14 octobre 1943, le décret d’appellation est modifié, les vins produits doivent posséder une richesse minimale en sucre des moûts de 204 g/L et un degré alcoolique minimum de 12 °.
En février 1974, suite à une demande de la famille Chartron, 25 ares et 23 centiares du lieu-dit Le Cailleret sont incorporés dans l’appellation Chevalier-Montrachet et porte la superficie de l’appellation à 7 hectares 58 ares et 89 centiares.
Le 26 août 1982 un décret relatif au rendement des appellations d’origine contrôlées porte le rendement de l’appellation Chevalier-Montrachet à 40 hL/ha.
Le décret du 25 février 1987 ramène la richesse minimale en sucre des moûts à 187 g/L et le titre alcoométrique volumique naturel minimum est fixé à 12 %.
Le décret du 9 novembre 2011 porte le rendement visé à 48 hL/ha et la richesse minimale en sucre des moûts à 195 g/L.
Les vins :Vin gras et ample à la robe or aux arômes fermentaires (beurre, brioche, croissant), épicés (réglisse) évoluant sur des arômes de fruits (pamplemousse, pêche), de végétaux (églantine, fougère), de fruits secs (amande) et de notes miellées avec une pointe minérale.
Température de service : 12-14 °C (54-57 °F).
Garde potentielle : 15 à 30 ans.
Accord(s) gourmand(s) avec ce vin sur le site www.101pairing.com.Synthèse des conditions de production du décret d'appellation :Densité minimale de plantation : 9000 pieds à l'hectare.L'irrigation est interdite.Encépagement : Chardonnay.Rendement visé : 48 hL/ha.Rendement butoir : 54 hL/ha.Richesse minimale en sucre des moûts : 195 g/L.Titre alcoométrique volumique naturel minimum : 12 %.Enrichissement : Autorisé.Titre alcoométrique volumique total maximum après enrichissement : 14,5 %.Teneur en sucres résiduels : 3 g/L maximum.Élevage au minimum jusqu'au 15 juin de l’année suivant la récolte.Commercialisation possible à partir du 30 juin suivant la récolte.