Coteaux varois en Provence

Présentation :
Appellation située située sur 28 communes dans le département du Var autour des communes de Brignolles (autrefois résidence d’été des Comtes de Provence) et de Saint-Maximin entre les appellations Coteaux d'Aix-en-Provence et Côtes de Provence.
Le vignoble se réparti entre différents massifs calcaires boisés.
Le vignoble est disposé sur une série de plissements argilo-calcaires avec des sables alluviaux généralement exposé d'est vers l'ouest et couvre une superficie d'environ 1800 hectares à une altitude moyenne de 350 mètres (maximum 500 mètres).
Il est délimité au nord par la série de plateaux s'étalant de Rians à Canjuers, au sud par les Monts du Toulonais, à l'ouest par les contreforts de la Sainte-Beaume (Mont Aurélien) et à l'est par la barre de Saint-Quinis.
Le climat est de type méditerranéen.

Histoire :
La présence d'un vignoble remonte certainement à l'époque romaine avec la présence de villas gallo-romaines, d’une fabrique de poteries à La Roquebrussanne et la présence d’un pressoir bâti au 2ème siècle après J. C.
Au Moyen-Âge (1056) est mentionné un vignoble à la Celle, lieu où les moines bénédictins de l'abbaye Saint-Victor de Marseille reçoivent de Pons 1er, frère de Guillaume Ier, comte de Provence, en donation l'église Sainte-Perpétue et des terres qui lui sont rattachées. Les moines vont alors créés un prieuré masculin et construire une nouvelle église, Sainte Marie, destinée aux moniales. Dans le même temps, ceux-ci vont développer la vigne autour du monastère de La Celle.
La production sera consommée localement jusqu’à la fin du 19ème siècle.
La culture de la vigne va ensuite connaître la même évolution que celle des appellations voisines avec la crise du phylloxéra à la fin du 19ème siècle.
En 1945, le terme de Coteaux Varois est employé pour la première fois officiellement.
Le 28 juin 1984, l'appellation obtient le statut de Vin Délimité de Qualité Supérieur (VDQS) après une demande déposée en 1978.
Le 26 mars 1993, l'appellation obtient le statut d'appellation d'origine contrôlée (AOC) sous le nom de Coteaux varois.
Le 5 août 2005, l'appellation change de nom et devient Coteaux varois en Provence. La superficie potentielle de l’appellation est de 2800 hectares pour 2229 hectares en production.
En 2009, les vins rosés représentent 85 % de la production et les vins blancs 3 %.

Les vins :
La production s'effectue principalement en rosé (90 %).

Blanc :

Production très confidentielle (3 % des volumes de l'appellation).
Vin aux notes d'agrumes (pamplemousse) et de fleurs (acacia, tilleul).
Température de service : 08-10 °C (46-50 °F).
Garde potentielle : 2 à 4 ans.

Accord(s) gourmand(s) avec ce vin sur le site www.101pairing.com.




Représente l'essentiel de la production de l'appellation (90 % en 2017 pour 70 % en 2005).
Vin a la robe saumonée aux arômes de fruits (fraise, framboise, pêche) avec des notes d’aromates (anis, fenouil) et d‘épices.
Température de service : 08-10 °C (46-50 °F).
Garde potentielle : 1 à 2 ans.

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Représente 7 % de la production de l'appellation en 2017 pour 27 % en 2005.
Vin a la robe sombre possédant des notes de fleurs (violette), de fruits rouges (cerise) puis des notes de réglisse et de garrigue (romarin, thym).
Température de service : 15-17 °C (59-63 °F).
Garde potentielle : 4 à 10 ans.

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Synthèse des conditions de production du décret d'appellation :

Densité minimale de plantation : 4000 pieds à l'hectare.

Irrigation : Autorisée avant le 1er mai et jusqu’à la récolte et à titre exceptionnelle du 15 juin au 15 août ou entre la fermeture de la grappe et à la véraison si autorisation délivrée par le directeur de l'Institut national de l'origine et de la qualité.

Encépagement : Cépage principal (30 % minimum) : Vermentino (Rolle).
Autres : Clairette, Grenache blanc, Sémillon (30 % maximum), Ugni blanc (25 % maximum).

Richesse minimale en sucre des moûts : 178 g/L.

Rendement visé : 55 hL/ha.

Rendement butoir : 60 hL/ha.

Assemblage : Obligatoire et dans la proportion de l’encépagement.

Titre alcoométrique volumique naturel minimum : 11 %.

Sucres résiduels : 4 g/L maximum.

Commercialisation possible à partir du 15 décembre de l'année de récolte.

Encépagement : Cépages principaux (80 % minimum) : Cinsault (90 % maximum), Grenache noir (90 % maximum), Mourvèdre (90 % maximum), Syrah (90 % maximum).
Cépages secondaires : Cabernet-sauvignon, Carignan, Tibouren.
Autres cépages (20 % maximum) : Clairette, Grenache blanc, Sémillon, Ugni blanc, Vermentino (Rolle).

Richesse minimale en sucre des moûts : 178 g/L.

Rendement visé : 55 hL/ha.

Rendement butoir : 60 hL/ha.

Assemblage : Obligatoire avec au minimum un des cépages principaux (50 % minimum).

Titre alcoométrique volumique naturel minimum : 11 %.

L'utilisation de charbon oenologique est : Autorisée pour les moûts et vins nouveaux encore en fermentation issus de presse (20 % maximum du volume élaboré).

Sucres résiduels : 4 g/L maximum.

Commercialisation possible à partir du 15 décembre de l'année de récolte.

Encépagement : Cépages principaux (80 % minimum) : Cinsault (90 % maximum), Grenache noir (90 % maximum), Mourvèdre (90 % maximum), Syrah (90 % maximum).
Cépages secondaires : Cabernet-sauvignon, Carignan, Tibouren.
Richesse minimale en sucre des moûts : 189 g/L.
Assemblage : Obligatoire avec au minimum un des cépages principaux (50 % minimum).

Richesse minimale en sucre des moûts : 178 g/L.

Rendement visé : 55 hL/ha.

Rendement butoir : 60 hL/ha.

Assemblage : Obligatoire avec au minimum un des cépages principaux (50 % minimum).

Titre alcoométrique volumique naturel minimum : 11 %.

Sucres résiduels : 3 g/L maximum.

Commercialisation possible à partir du 15 décembre de l'année de récolte.