Présentation :
Domaine de 14 hectares situé au nord-ouest de Saint-Émilion au bord de la départementale D243, à proximité du vignoble de château Beau-Séjour-Bécot, du Château Cadet-Piola † et du château Les Grandes Murailles.
Le vignoble de 14 hectares (70 % Merlot, 15 % Cabernet franc, 15 % Cabernet-sauvignon) est disposé sur un sol de sables sur socle argilo-calcaire.
Histoire :
La création d'un vignoble dans ce lieu de Saint-Émilion remonterait au 15ème siècle avec un capitaine du nom de d'Estien ou d'Estieu qui se serait installé en 1415 et y aurait créé un vignoble.
Dans la période moderne, la première mention du château Grand-Pontet apparaît au début du 20ème siècle.
En 1898, François dit Gabriel Combrouze (1865-1946), maire de Saint-Émilion de 1896 à 1944 et député de la gironde de 1906 à 1924, est propriétaire d'un cru sur Pomerol (Ruisseau vert), d'un cru à Lussac (château Bellevue acquis en 1898) et du château Franc Petit Bois à Saint-Émilion qu'il a reçu après son mariage avec Marie Lavau en 1888. Il est sans doute également propriétaire d'autres vignobles sur Saint-Émilion ou alors il achète d'autres vignoble entre 1898 et 1908 (La Carte aux Trois Moulins).
En 1908, Gabriel Combrouze à remembrer ses vignobles de Saint-Émilion en deux crus : le château Grand-Pontet et le château Franc Petit Bois.
Dès 1931, Gariel Combrouze participe la création de la cave coopérative de Saint-Emilion qui sera inaugurée en 1933.
En 1943, Gabriel Combrouze est donné comme propriétaire selon l’annuaire des marques et appellations du Clos des Cordeliers (Bordeaux mousseux) et du cru Le Chatelet.
Après le décès en 1946 de Gabriel Combrouze, c'est sa veuve qui prendra la tête du domaine.
Le 16 juin 1955, le domaine intègre le premier classement des crus de Saint-Émilion dans la catégorie Grand Cru Classé. Rang qu'il conserve jusqu'à maintenant.
En 1956, le vignoble du domaine échappe aux terribles gelées.
En 1965, la propriété est vendue par les héritiers Combrouze au négociant en vins Barton & Guestier, propriété du groupe Seagram.
A compter de 1969, la mise en bouteille au domaine devient obligatoire pour l'appellation Saint-Émilion Grand cru et pour les Grands crus classés.
En 1980, le domaine est racheté par les familles Pourquet et Bécot (Dominique, Gérard et Sylvie).
Le domaine est alors géré par la même équipe que celle du château Beauséjour-Bécot.
En 2000, Sylvie Pourquet-Bécot prend la direction du domaine.
Le responsable technique des chais et du vignoble est Pascal Lucin.
L’œnologue conseil du domaine est Jean Philippe Fort de la société de Michel Rolland.
Le vignoble est conduit en agriculture raisonnée.
Les chais sont équipés de cuves inox thermos-régulées de 50, 70 et 100 hectolitres.
Le 29 octobre 2012, le domaine intègre, après la proposition du 6 septembre 2012 de l'Institut National de l'Origine et de la Qualité (INAO), le classement officiel des crus de l'AOC Saint-Émilion Grand Cru dans la catégorie : Grand Cru Classé.
En 2017, 70 % de la récolte est perdue en raison du gel.
Propriété dirigée par Marie Pourquet.
En septembre 2021, le domaine est racheté par les domaines Clarence Dillon, propriétaire du château Quintus. Le vignoble de 14 hectares est absorbé par celui du château Quintus qui passe de 28 à 42 hectares.
L’étampe château Grand-Pontet disparaît.
Les vins :
Densité moyenne de plantation : 6000 pieds/ha. (5500 à 8000 pieds/ha selon les parcelles).
Élevage en fût de chêne durant 14 à 18 mois (60 à 80 % neuf).
Production moyenne : 600 hl/an.
Rendement moyen : 42 hl/an.
Le second vin du domaine porte le nom de : Dauphin de Grand-Pontet.
N'est produit que certaines années.