Château Felletin †

Présentation :
Domaine de 7 hectares situé sur une croupe de graves près de la commune de Lamarque.
Le domaine tirait son nom d'une de ses familles créatrices.

Histoire :
La première propriétaire que j'ai pu retrouver est une madame Meyre (Marie Aldegonde Clémence Felletin, épouse de Bernard Meyre depuis 1858 ?), dont la famille fut propriétaire à Balenotte dès 1850, qui en 1868 est propriétaire à Lamarque et en 1874 propriétaire d'un domaine nommé Capeyron.
Elle conserve la propriété de ce domaine au moins jusqu'en 1881 et l'on retrouve celui-ci en 1883 sous le nom de Felleton-Meyre-Capeyron dans le Ridley & Co.'s Monthly Wine and Spirit Trade Circular.
En 1886, le propriétaire du château Felletin est Louis Foucher qui a épousé en 1875 Marie Frédérique Felletin selon le Bordeaux et ses vins de Féret.
Entre 1893 et 1898, on retrouve de nouveau le château Felletin propriété de la famille Meyre selon Bordeaux et ses vins de Féret et à la veille de la première guerre mondiale, en 1908, le château Felletin est de nouveau la propriété d'un monsieur Foucher.
En 1929, on retrouve le domaine propriété de D. Foucher et O. Foucher.
En 1932, le château Felletin est classé cru bourgeois.
Le domaine reste la propriété de la famille Foucher jusqu'en 1972, année du rachat du domaine sans le château par Philippe Dourthe, neveu de Roger Dourthe alors propriétaire du château Maucaillou. Dès l'année du rachat, un programme de replantation de la totalité des 7 hectares du vignoble d'un seul tenant est lancé, il s'étalera sur deux années et la production du château Felletin sera commercialisée dans l'appellation Moulis jusqu'en 1989.
En 1990, le vignoble du domaine est reclassé en appellation Haut-Médoc et celui-ci change de nom pour prendre le nom de château Maucaillou-Felletin.

Conditions de production du décret d'appellation :

Densité minimale de plantation : 6500 pieds/'hectare.

Pas de disposition concernant l'irrigation.

Rendement de base : 55 hl/ha.

Titre alcoométrique volumique naturel minimum: 11 %.

La concentration partielle des moûts de raisins par les techniques soustractives d'enrichissement est autorisée, elle ne peut pas dépasser 15 % du volume du moût de départ.

Titre alcoométrique volumique total maximal après enrichissement : 13 %.

Teneur maximale autorisée en sucre résiduel : 3 g/L.

Élevage au minimum jusqu'au 31 mai de l'année suivant la récolte.

Commercialisation possible à compter du 15 juin.