Technique ViticulturePort.Eu. Híbrido produtor directoVariété issue d'un premier croisement entre une espèce sauvage et une variété de l'espèce Vitis vinifera.
Les premiers Hybrides producteurs directs (ou HPD) furent plantés en France à la fin du 19ème siècle pour lutter contre les nouvelles maladies (mildiou, oïdium et phylloxéra principalement). Il s’agissait de : Clinton, Jacquez, Othello, Noah. Pour exemple, entre 1880 et 1890, le Noah fut planté dans la vallée de la Loire pour produire un vin blanc (Anjou, Pays nantais et Vendée) mais fut rapidement abandonné en raison de la production d’un vin blanc peu alcoolique et foxé.
Autour de 1880, des hybrideurs comme Baco, Castel, Couderc, Seibel, Seyve-Villard, etc vont créer de nouveaux hybrides producteurs directs dans le but d’adjoindre aux qualités culturales des vignes américaines (fertilité, résistance aux maladies), les qualités organoleptiques des cépages français.
Dès 1885, les nouveaux hybrides producteurs directs sont diffusés dans les régions proches des hybrideurs (Baco n°1, Baco 22 A, Villard blanc, Villard Noir) pour des vignobles hors des zones réputées (Bordeaux, Bourgogne, Champagne…).
En 1924, la Suisse interdit la plantation des hybrides producteurs directs dans le canton de Vaud.
En 1928, la Bulgarie interdit l’importation et la vente d’hybrides producteurs directs.
En 1933, l’Allemagne interdit la commercialisation des vins issus d’hybrides producteurs directs.
En 1958, les hybrides producteurs directs représentent 402000 hectares, soit 31 % de la surface viticole française.
Le 16 décembre 1981, le règlement (CEE) n° 3800/81 établi le classement des variétés de vigne. Seuls 19 hybrides producteurs directs sont autorisés (15 pour la production de vin rouge, 4 pour du vin blanc).
En 1988, la superficie plantée en hybride producteurs direct est de 22000 hectares soit 2,3 % du vignoble français.